jeudi 7 avril 2016

Lettre ouverte au correspondant local de "la Nouvelle République"

Monsieur le Correspondant,

J’ai lu avec beaucoup d’attention le compte rendu que vous faites de la séance du Conseil Municipal de Descartes en date du 24 mars (NR du 29 mars).
J’étais présent et je trouve votre article affligeant.
Manifestement vous ne savez entendre que ce que dit la majorité de cette Assemblée.
C’est à n’en pas douter le choix politique que vous faites.
Vous en avez le droit mais alors vous ne pouvez pas prétendre que vos articles (je dis « vos », car ce n’est pas la première fois, mais trop c’est trop) sont des informations. Ces sont des articles d’opinion.
A l’évidence vous avez choisi votre camp, c’est votre droit mais il faut le dire et ne pas berner les lecteurs.

Je ne peux passer sous silence le fait que la fin de votre papier se termine par un : « …La séance a pris fin sur des questions diverses particulièrement mouvementées ». A l’évidence vous faites de la désinformation.
Heureusement que le journaliste de la N R (un vrai professionnel) qui était présent a rédigé – lui – un article d’information, sinon nous en serions à imaginer que rien ne s’est passé, et pourtant …
Il est vrai que la plupart du temps vos papiers sont ceux que la Mairie vous donne et que servilement vous retranscrivez pour l’essentiel.
J'en veux pour exemple le Conseil de février auquel vous n’assistiez pas et pour lequel vous m’avez dit « j’étais en vacances en Bretagne et j’attendais le papier de la Mairie pour faire le compte-rendu. »
J’observe également – et ce n’est pas un hasard – que jusqu’à ce dernier article vous étiez plutôt dans la droite ligne du Maire, mais là vous virer de bord et vous mettez en avant les propos de Monsieur Méreau (lequel par ailleurs qualifie la N R de « Nouvelle Répugnante », toute chose que vous ne relevez pas, d’autant que ce n’est pas la première fois qu’il honore de ce qualificatif le journal que vous êtes censé représenter).
Dans ce débat sur le pourcentage d’augmentation des taux c’est la responsable des élus de l’opposition (Mme Blanjot) qui la première a contesté le pourcentage avancé par le Maire.
Il eut été honnête de le signaler sans pour autant taire l’intervention de Monsieur Méreau.
Cela eut été une information objective.
Mais cela vous ne savez pas le faire englué que vous êtes à servir la majorité.
Mais je n’en doute pas vous avez vos raisons. Votre récent déménagement d’Abilly à Descartes ne serait pas un hasard mais serait bien un calcul réfléchi pour une future candidature municipale.
Soyez rassuré je ne vous en conteste pas le droit (d’ailleurs l’un de vos prédécesseur avait eu la même démarche. C’est une habitude peu honnête intellectuellement parlant que de procéder ainsi).
Mais chaque individu a ses propres conceptions de la moralité en politique comme dans la vie de tous les jours.
Toutefois vous m’autoriserez à penser que cela est pour le moins choquant.

Salutations.

Serge Petit

PS : Ayant pris connaissance de cette lettre déposée par mes soins à son adresse descartoise, Monsieur Martin a cru devoir me téléphoner pour m'indiquer que c'était en accord avec le journaliste de Loches "qu'il n'avait rien écrit sur les sujets traités à la fin du Conseil".

Certes il valait mieux que ce soit un vrai journaliste qui s'en charge; mais ce n'est pas cela qui est en cause, c'est le fait qu'il n'en signale même pas l'existence si ce n'est : « … La séance a pris fin sur des questions diverses particulièrement mouvementées ».
Par ailleurs Monsieur Martin m'indique que la publication de cette lettre lui importe peu; dont acte je n'aurai donc aucun état d'âme à la rendre publique.

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