samedi 25 février 2023

Peut-on faire confiance aux Nord-Américains ?

 Nous sommes en droit de nous interroger.

 

J’en veux pour preuve le mensonge asséné en 2003 à la tribune de l’ONU par le conseiller US Colin POWELL qui affirma : « L’Irak fabrique des armes de destructions massives ». (cf. l’émission « Les mensonges de l’histoire » du 23 février 2023-Chaine télé LCP)

La visite des inspecteurs des Nations Unies acceptée par le gouvernement de Saddam Hussein ne révéla rien de suspect. …Et pourtant …cela n’empêcha pas le Président des USA (G-W BUSH) de déclencher une guerre dont le but véritable était de détruire le régime dictatorial et sanguinaire irakien pour s’emparer des ressources pétrolières.

 

Doit rester dans nos mémoires le discours du représentant de la France – Dominique de Villepin – qui a mis tout en œuvre pour éviter ce conflit.

 

Le Président Jacques CHIRAC évita ainsi à notre pays de participer à une guerre inutile et dangereuse qui près de 20 ans plus tard montre son absurdité. Entrainant l’Irak dans une spirale de violences et d’incertitudes dont aujourd’hui encore le peuple irakien reste la victime.

 

Alors peut-on croire ce que nous racontent les médias qui relaient les fausses informations des U S A ?

Je pense bien évidemment à tout ce que l’on nous affirme sur le conflit actuellement en cours en Ukraine. 

 

Il est une réalité : c’est la Russie qui est l’agresseur. 

 

Mais pour autant doit-on taire le fait que :

 

-       depuis 2014 le régime de Kiev bombarde le Donbass province séparatiste,

-       la pratique de langue russe est interdite dans les régions russophones,

-       des nazis commémorent les fascistes hitlériens et qu’ils ont pignons sur rues à Kiev et manifestent, chaque début d’année avec des drapeaux nazis.

jeudi 23 février 2023

Les enfants, la guerre et les médias

 Aujourd’hui en Ukraine des enfants perdus ou arrachés à leur famille vivent un drame : exil, déportation, placement dans des orphelinats …

Les médias nous décrivent quotidiennement avec détails ces situations terribles d’enfants ukrainiens contraints par les horreurs de la guerre à être séparés de leurs proches.

L’objectivité n’étant pas l’apanage des médias de tous bords, bien évidemment sont mis en exergues les violences qu’ils subissent de la part des autorités militaires russes.

Nous savons que depuis de nombreuses années la démographie baisse dangereusement en Russie. C’est là semble-t-il un moyen de pallier à cette situation.

Peut-être avez-vous vu ce reportage-documentaire concernant les enfants perdus après la 2ème guerre mondiale diffusé à la télévision diffusé mardi 21 février 2023 par France 2.

Il y est décrit de manière remarquable les drames que ces enfants ont vécus.

On voit sous nos yeux se produire à nouveau ce qui s’est déroulé au lendemain de la 2ème guerre mondiale dans l’Europe libérée du joug nazi.

Les États Unis d’Amérique du Nord, la Grande Bretagne, l’URSS ont été parmi les premières nations à vouloir – coûte que coûte – récupérer des enfants afin de compenser les pertes humaines liées au conflit. Notre pays la France n’a pas échappé à cette folie. Qui s’en souvient ? Qui aujourd’hui a le courage d’en parler ?

Kidnapper des enfants, les arracher à leur famille réelle ou adoptive pour les placer dans des orphelinats est-ce plus condamnable en 2023 qu’en 1945 ?

Essayer de voir ce reportage-documentaire « 1945 : Les Enfants du chaos » vous serez édifiés.

Tout comme les Femmes, les Enfants ne doivent pas être des éléments d’ajustement variables à la baisse démographique.

mercredi 1 février 2023

RUSSIE/UKRAINE : à propos de Stalingrad

 

De temps à autres il convient de faire des mises au point voire même aller à contrecourant de ce que les médias nous retransmettent. C’est le cas en ce qui concerne la guerre en Ukraine.

Que cela plaise, ou pas, à l’évidence « l’opération militaire spéciale » en Ukraine est bien une guerre avec son cortège de morts, de blessés et de destructions. Il s’agit bien d’une invasion.

Pour autant doit-on passer sous silence le fait que depuis 2014 (et même avant) des bombardements sur le Donbass avaient lieu. Des éléments nazis sont présents (et soutenus) dans l’entourage du Président ukrainien. Les manifestations à Kiev en hommage au nazi Bandera en sont l’évidente démonstration. Les Gouvernements polonais et israélien ont d’ailleurs protestés et condamnés ces manifestations. Le taire procède de la désinformation et du parti pris.

Pour autant ne pas reconnaitre que les éléments armés du Groupe Wagner comporte en son sein également son lot de nazis relève d’une autre forme de désinformation. En tirer alors la conclusion que tout ce qui est russe devient condamnable est dans une logique de choix politique partisan.

C’est pourquoi fidèle à mes valeurs de Solidarité et d’Amitié entre Tous les Peuples : je ne peux accepter que soient oubliés les millions de morts et de blessés de soldats et de civils soviétiques tombés dans la lutte contre le nazisme.

Le Camp d’Auschwitz a été libéré le 27 janvier 1945 par les soviétiques, ne pas sans souvenir c’est réécrire l’Histoire. Ne pas inviter les autorités Russes à la journée commémorative de la libération des Camps d’extermination n’est donc pas acceptable.

Désinformer l’opinion publique en faisant sans cesse des allusions au fait que Staline et Hitler avaient signé le 23 août 1939 le Pacte germano-soviétique de non-agression et oublier de rappeler que le Général français Weygand s’était opposé en 1935 à une alliance militaire avec l’URSS. C’est là aussi une réécriture de l’Histoire.

En effet il est indispensable de rappeler qu’un Traité franco-soviétique d'assistance mutuelle a été signé le 2 mai 1935, ratifié par les députés français le 27 février 1936 et par les sénateurs le 12 mars 1936. Un traité qui ne se limite pas à défendre la paix ou un engagement de non-agression mais qui est un réel engagement positif de défense et de soutien mutuel si l’un des deux signataires est agressé. Traité jamais appliqué du fait de l’hostilité de l’État-major français Weygand en tête.

Voilà quelques vérités à ne pas oublier.

Célébrer les 80 ans de la Bataille de Stalingrad nous parait légitime et ne peut en aucun cas être considéré comme un quelconque soutien au régime politique de la Russie.