mardi 28 mai 2019

Un Musée Gustave Trouvé et un Musée de la Résistance



La récente et magnifique exposition consacrée à Gustave TROUVÉ doit pouvoir être mise en valeur sous forme d’exposition permanente.

Par ailleurs même si personnellement je pense indispensable de rendre hommage à Simone Veil il ne me parait pas judicieux de dénommer ainsi le Centre Culturel Communal. 

Notre ville si proche de la Ligne de Démarcation mériterait la création d’un Musée consacré à la Résistance et à la Déportation. Le nom de Simone VEIL serait alors particulièrement bien approprié.

La ville de Descartes est riche de souvenirs et de témoignages de cette période tragique que fut la seconde guerre mondiale. En sollicitant les habitants nous trouverions sans aucun doute nombre de documents à exposer.

De la même manière réunir dans un même lieu les documents et « instruments » inventés par Gustave TROUVÉ et y réaliser un Musée participerait à mettre en valeur notre Patrimoine local.  

D’aucun me diront que nous n’avons pas les moyens financiers et que nous sommes déjà très endettés. Oui nous sommes endettés mais ne rien faire mène directement à la disparition. Il faut faire des investissements raisonnés et porteurs de promesses de retombées locales.

La dette par habitant est importante mais dans les mois qui viennent des remboursements d’emprunts vont disparaitre. 

Actuellement les taux d’intérêts sont au plus bas : c’est le moment de mettre en place des projets structurants, c’est aussi le moment de réaliser des travaux de réaménagement, je pense en particulier à la réfection des réseaux eau potable, eaux usées et eaux pluviales. Travaux que de toute manière nous devrons réaliser.

Mais me direz-vous où trouver un bâtiment qui pourrait abriter en un seul lieu un tel Musée consacré à la Résistance et à Gustave TROUVÉ?

L’aménagement d’un square paysager programmé (mais toujours repoussé) au carrefour entre la rue des Douves, la rue René Descartes et l’Avenue du Maréchal Leclerc pourrait être le lieu pour l’implantation et la réalisation d’un tel Musée. 

L’actuelle propriété où se trouvent les anciens garages TISSIER pourrait alors être acquis par la Municipalité et réhabilités pour y réaliser ce Musée.

Ainsi seraient regroupées en un même lieu, proche d’une part de la Place des Justes entre les Nations et d’autre part du lieu de naissance et de résidence de Gustave TROUVÉ, les composantes de ce futur Musée.

L’entrée de notre ville serait sans aucun doute plus agréable. 

Les habitants du quartier Saint Lazare pourrait profiter de cet aménagement.

Ce serait là un appel incitant les touristes à séjourner dans notre Commune et y découvrir sa qualité de vie.

Il est indispensable de rendre notre ville plus agréable et ne pas se contenter d’un Logo racoleur qui proclame « une philosophie de vie ».






jeudi 23 mai 2019

Karl Marx : une philosophie de combat



Un article à lire dans « l’Obs »

« Il y a eu un Marx savant, analyste implacable de l’exploitation capitaliste. Et un Marx philosophe, paradoxalement plus proche d’Héraclite que de Hegel, dont il s’est pourtant servi. Le philosophe Marcel CONCHE en fait un portrait distancié ».
Article extrait du hors-série de « l’Obs » sur les grands philosophes, actuellement en kiosques.
Par Marcel CONCHE
 


« A la question « Que retenez-vous aujourd’hui du marxisme ? », j’ai répondu il y a quelques années que si l’on entend par marxisme l’ensemble des idées du seul Karl Marx, j’en retiens un domaine, celui de l’économie politique.
La répartition inégale et injuste des biens matériels est un fait qu’il faut expliquer, et il l’a expliqué. Est-ce à dire que je suis marxiste ? Non. Pas plus que je ne suis newtonien pour admettre la loi de la gravitation universelle. « Je ne suis pas marxiste », disait Marx lui-même, voulant signifier qu’il n’avait pas plus à se dire marxiste que Newton à se dire newtonien.
C’est qu’il s’agit de science, laquelle est impersonnelle : c’est l’espace qui est euclidien, ce n’est pas le géomètre ».