mercredi 30 mai 2018

Un journaliste assassiné à Kiev : la vraie fausse information


Le journaliste et écrivain russe Arkadi BABTCHENKO, critique virulent de Vladimir Poutine a été assassiné à Kiev (Ukraine), mardi 29 mai dans la soirée, Opposé notamment à la guerre menée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, il avait fui la Russie après avoir reçu des menaces de mort.

C’est la nouvelle diffusée mardi 29 mai dans la soirée par les Agence  de Presse faisant référence à plusieurs sources, dont le site ukrainien OUKRAINSKAÏA PRAVDA. Cette information est reprise ce mercredi matin par les diverses Agences de Presse et médias français.

Mieux le site ukrainien n’est pas avare pour donner des détails précis sur les circonstances de l’assassinat : « M. BABTCHENKO a reçu trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble, dans le quartier DNIPROVSKI de la capitale ukrainienne ».

Et patatras voilà que l’on apprend que cette information est une mise en scène :
le journaliste n’est pas mort, il va même plutôt bien, souriant devant les caméras de la Télévision ukrainienne lors d’une conférence de Presse.


« Cette mise en scène a été réalisée par les services ukrainiens de la Sécurité d’État dans le but de dissuader ceux qui seraient tentés de le tuer ». C’est ce que nous explique le responsable des dits services de Sécurité d’État.




Incroyable : comment peut-on faire confiance à un Gouvernement ukrainien qui manipule ainsi ses citoyens ?



Les "Bienveillantes"


La vraie histoire des «Bienveillantes» peut hélas revenir
 
 «  … la crainte d'un déclin de l'Occident, la peur de perdre «la substance biologique du peuple …, la trouille de l'avenir et des nouveaux flux migratoires ».

Cela ne vous rappelle rien ?

C’est bien ce que nous rabâche les leaders de la droite et de l’extrême droite en France et ailleurs ? 

Je pense entre autres à la Hongrie du sinistre ORBAN ou à la très catholique extrémiste Pologne ; mais aussi à bien d’autres en Europe et aux USA.

Ces propos ne concernent pas des faits actuels mais ils concernent des faits relativement récents : la montée du fascisme hitlérien en Allemagne en 1934 et dont on sait aujourd’hui comment cela s’est terminé.

Cette analyse est celle de Christian INGRAO (directeur de l'Institut d'Histoire du Temps présent (IHTP) et spécialiste du nazisme) quand il décrit dans son livre  « Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS », la montée de la haine et de la barbarie en France et en Allemagne. Une analyse parfaitement juste et qui doit nous interpeler.

Relisons ensemble l’article signé L.L.  paru le 27 septembre 2010 dans l’OBS qui présente une partie de cette analyse de Christian INGRAO.

« Après nous avoir expliqué ce que fut l'histoire vraie des «Bienveillantes» Christian INGRAO nous précise :
«Ils étaient beaux, brillants, intelligents et cultivés. Ils sont responsables de la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes.»