jeudi 30 mars 2017

« Ces politiciens qui vont là où le vent va, au mépris de toute conviction. »





Après la défection de Manuel VALLS qui vient de confirmer son soutien à E. Macron le candidat du P.S. Benoît HAMON a appelé la gauche à "se rassembler", "maintenant" :

"J'appelle désormais tous les électeurs, ceux qui sont engagés dans la lutte contre les injustices, j'appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes."

Malheureusement Jean-Luc Mélenchon se refuse à tout accord.

Benoît HAMON considère à juste titre « qu’il n'y a plus ni excuse ni prétexte, les inspirateurs, les porte-parole et les théoriciens des décisions qui ont fait tant de mal à la gauche, sur la déchéance de nationalité ou la loi travail, ont trouvé refuge chez Emmanuel Macron », a-t-il encore souligné devant la presse, épinglant : « le grand coup supplémentaire infligé à la démocratie».

« La parole donnée, la parole signée, devant le peuple, doit être scrupuleusement respectée ».

vendredi 24 mars 2017

Disparition d'Henri EMMANUELLI






Disparition d’Henri Emmanuelli : le Parti socialiste saisi d’une infinie tristesse

Le décès d'Henri EMMANUELLI frappe durement le peuple de gauche, et plus particulièrement les socialistes.
Personnellement je tiens à rendre hommage à cet infatigable militant.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué du Premier secrétaire du Parti Socialiste


 

Jean-Christophe CAMBADÉLIS
Premier secrétaire du Parti socialiste

C’est une infinie tristesse qui saisit aujourd’hui la famille socialiste à l’annonce de la disparition de l’une de ses plus grandes figures, Henri Emmanuelli.

Membre de notre Parti dès sa fondation en 1971, il fut l’un des compagnons de François Mitterrand et rapidement une personnalité unique et incontournable.

Élu dès l’âge de 32 ans à l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli resta tout au long de sa vie, ancré à ses convictions comme aux Landes.

Pour tous les socialistes, Henri Emmanuelli était une voix. Une voix rocailleuse. Quelques fois sévère mais toujours maîtrisée. Une voix au service de si nombreux combats politiques, de la conquête à l’exercice du pouvoir.

En 1981, Henri Emmanuelli participe au premier gouvernement de Pierre Mauroy. Il exercera, par la suite, de nombreuses responsabilités à la tête de l’État comme au Parlement.

Dans une période politique mouvementée, nous n’oublierons pas qu’il sut être un Président de l’Assemblée nationale exemplaire et respecté sur tous les bancs.  Ses présidences successives de la Commission des Finances auront marqué une étape importante du renforcement du travail parlementaire.

Aucun grand débat n’était indifférent au leader socialiste qu’il était. Henri Emmanuelli savait plus que tout autre conjuguer la conviction et la bienveillance. Il pouvait être féroce dans le débat mais d’une grande élégance dans la vie. Il avait l’âme socialiste chevillée au corps et était toujours très respectueux des autres.

Premier secrétaire du Parti socialiste de 1994 à 1995, il contribua – par son sens des responsabilités – au redressement de notre formation et – par  son engagement- à la campagne présidentielle de 1995. 
De ses expériences, il cherchait continuellement à convaincre et à transmettre.

Pour nous, Henri Emmanuelli restera toujours l’enfant des Landes, dont il avait l’accent mais surtout la passion. 
Président du conseil départemental, il sut façonner ce territoire en y développant les services publics et en contribuant à l’essor de son tissu industriel et économique.

Le Parti socialiste exprime ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Il se tient au côté de tous les camarades aujourd’hui endeuillés.