mercredi 7 décembre 2016

Le candidat écologiste Alexander VAN der BELLEN a été largement élu à la tête de l’Autriche.




Le candidat écologiste Alexander VAN der BELLEN a été largement élu à la tête de l’Autriche.

En mai dernier j’écrivais sur mon Blog :

« Le 24 avril à l’issue du premier tour l’extrême droite (FPÖ) était en tête lors du premier tour des élections présidentielles en Autriche.
Malgré le fait qu’aucun Front Républicain ne se soit mis en place pour assurer la victoire du candidat du parti écologiste (qui avait pris la deuxième place), celui-ci est parvenu à refaire son retard et finalement l’emporter au second tour ».

Mais suite à un recours formulé par le candidat de l’extrême droite le 2ème tour de cette élection a été annulé. 

Dimanche dernier une nouvelle élection s’est donc déroulée.

Le candidat écologiste Alexander VAN der BELLEN a été largement élu à la tête de l’Autriche. Nous pouvons nous féliciter de cette élection qui cette fois n’est pas contestée.

J’écrivais alors en mai dernier : « Face aux problèmes des migrants le gouvernement, conscient des peurs de la population, s’est tourné vers les pays des Balkans pour fermer la route des migrants. L’Europe a été surprise. Une partie de ses dirigeants n’ont pas compris l’alignement soudain de Vienne sur la politique du dirigeant nationaliste hongrois voisin, Viktor ORBAN. Bon nombre des électeurs autrichiens non plus ».

Aujourd’hui les choses se sont clarifiées. 
Les électeurs se sont ressaisis et cette politique  de rejet des migrants fuyant les guerres a été condamnée.

Malgré le fait que les pouvoirs réels du Président soient peu importants cette élection doit être saluée :

C’est une belle et nette victoire dont tous les démocrates peuvent se réjouir,

C’est la démonstration qu’une gauche unie derrière un seul candidat permet de mettre en échec les politiques voulues par la droite et l’extrême droite.

Espérons qu’en mai prochain l’exemple de la gauche autrichienne 
sera suivi par nos concitoyens.



L’ancien président cubain Fidel CASTRO est mort




L’ancien président cubain Fidel CASTRO est mort vendredi 25 novembre à l’âge de 90 ans.

Absent et sans Internet je n’ai pu m’exprimer sur ce décès. La polémique suscitée par les déclarations de Ségolène ROYAL me permet aujourd’hui de donner un avis personnel sur cette disparition du « Lider maximo ».

A l’évidence la défense du bilan de Fidel CASTRO n’est pas appréciée par la droite et l’extrême droite, mais cela n’est pas étonnant.

Ce qui est pour le moins surprenant c’est de constater que toutes ces belles figures politiques de droites effarouchées oublient curieusement le sinistre régime de BATISTA dont je n’ai jamais entendu dans leurs discours la moindre condamnation.

Mais ce dictateur féroce et corrompu était un ami intime des États-Unis d’Amérique du Nord. Plus qu’un intime il était un complice.

samedi 3 décembre 2016

François HOLLANDE a donc décidé de ne pas se représenter.





C’est une décision courageuse, mais qui me semblait inévitable compte tenu des sondages de popularité ; encore que les sondages nous le savons tous ne sont pas très fiables.
Surtout lorsque l’on sait comment les médias les manipulent.

Dès le lendemain de l’élection présidentielle en mai 2012 les critiques ont commencées. Des critiques partisanes et injustifiées.

Aujourd’hui les mêmes qui il y a quelques jours « assassinaient » le Président se retrouvent maintenant à dire que finalement le bilan n’est pas aussi mauvais qu’ils le proclamaient.

Sans aucun doute il y a eu des erreurs « de casting » comme le disent ces journalistes qui font la pluie et le beau-temps. Mais tout de même il y a eu des décisions positives prises dans un environnement hostile (attentats, crise économique, crise internationale, …).

Le Président HOLLANDE a su réagir comme il le devait.

Je ne suis pas un partisan farouche qui trouve tout parfait, j’essaie d’être objectif.

dimanche 13 novembre 2016

Le programme en cinq points de Michael Moore pour l'après-élection de Donald TRUMP





Des millions de Démocrates se sont réveillés avec la gueule de bois au lendemain de l'élection de Donald TRUMP à la présidence des États-Unis. Si l'on ajoute un sénat et une chambre des représentants acquis aux Républicains, et des sièges qui seront pourvus à la Cour suprême par Donald TRUMP et ses alliés, nombre de progressistes ont de quoi se sentir déprimés.

Écrit en juillet dernier (plusieurs mois avant l'élection), le réalisateur Michaël MOORE donnait déjà les raisons de la victoire du milliardaire Donald TRUMP face à Hillary CLINTON. 
Ce billet prémonitoire montre qu’avec une analyse sans préjugé de la situation politique aux États-Unis d’Amérique du Nord il était possible de prévoir la victoire de Donald TRUMP.

Aujourd’hui en France, à droite comme à gauche les États-Majors politiques continuent à se bander les yeux pour ne pas voir la réalité en face. 

A l’extrême droite certains se voient déjà dans la position d’être dans le clan des vainqueurs en mai prochain. 
C’est possible, mais ce n’est qu’une hypothèse qui peut être mise en déroute si la gauche sait se regrouper dès le 1er tour et donc être présente pour le 2ème tour.

La multiplicité des candidatures à gauche fait le lit de l’extrême droite.

De fait personne n’est le candidat naturel, une primaire est de mon point de vue indispensable pour clarifier la situation politique actuelle.

Nous publions ci-dessous le programme en 5 points de Michael MOORE

Celui qui a sorti durant la campagne un film surprise sur Donald TRUMP propose des pistes pour aider les Démocrates à relever leurs manches et se battre pour les causes qui leur tiennent à cœur.
Découvrez ci-dessous ce texte traduit en français.

Liste des choses à faire au lendemain de l'élection :

dimanche 6 novembre 2016

Extrait de la Conférence de Presse de Sergueï LAVROV Ministre russe des Affaires Étrangères



Afin de faire connaître d’autres points de vue différents de ce que les médias nous abreuvent, vous trouverez ci-après des extraits de la Conférence de Presse de Sergueï LAVROV Ministre russe des Affaires Étrangères (28 octobre 2016).
Les médias influencent grandement l’opinion publique.
Pour s’en convaincre il suffit de lire tout ce que la Presse, les radios et les télévisions ont rapporté sur des bombardements de civils à Alep et comparer ces commentaires anti-russes à l’information bâclée en quelques lignes concernant les bombardements nord-américains sur les populations afghanes il y a quelques jours. 

Il y a bien là 2 poids et 2 mesures.

« La responsabilité de la détérioration de la situation économique du peuple syrien n'incombait pas seulement aux terroristes mais également aux pays qui utilisent des sanctions économiques unilatérales illégales contre la Syrie.
Tous les États doivent respecter rigoureusement les principes fondamentaux du droit international que sont la non-ingérence dans les affaires intérieures, l'abandon de la menace de la force ou de son usage, et le règlement des différends par des méthodes politiques.

Les tentatives d'imposer des recettes extérieures et d'appliquer un deux poids deux mesures sont inacceptables et que toutes les questions doivent être réglée sur une base d'équité par le biais des négociations

La disposition du gouvernement syrien à relancer le processus politique sur la base des décisions du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment de la résolution 2254.

Le Ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré que la délégation du gouvernement syrien était prête à se rendre à Genève dès demain pour négocier sous l'égide de l'Onu avec les représentants de tous les groupes d'opposition, comme l'exige la décision du Conseil de sécurité des Nations unies: nous avons salué cette position.

mercredi 2 novembre 2016

L’archevêque d’Alep Mgr Jean-Clément JEANBART : « La France n’aurait jamais dû soutenir la rébellion syrienne »




L’archevêque d’Alep Mgr Jean-Clément JEANBART : 

« La France n’aurait jamais dû soutenir la rébellion syrienne »

Un point de vue qui nous change de tout ce que nous lisons et entendons dans nos médias.
 
L’archevêque d’Alep était l’invité jeudi 21 avril 2016 de l’association SOS chrétiens d’Orient qui lui a remis un chèque de 150 000 euros destiné à la reconstruction de la ville martyre. Voici une partie de son interview.


Quelle est la situation à Alep ?

Mgr Jean-Clément JEANBART :
La trêve a été interrompue. De violents combats ont eu lieu autour de la ville qui vont causer de nouvelles violences et un nombre croissant de victimes. Certains États ne veulent pas la paix dans les circonstances actuelles et espèrent au contraire que la situation se renverse. Je pense à la Turquie en particulier mais aussi à Israël et l’Arabie Saoudite. Une solution diplomatique compromettrait leur objectif de voir la Syrie se désintégrer. Les djihadistes sont pris en étau tandis que l’armée est sur le point de les encercler. Les Alepins sentent qu’une grande offensive approche et sont profondément préoccupés. Approximativement un million de personnes sont encore dans la ville. Pour vous donner une idée, avant la guerre plus de trois millions d’habitants vivaient à Alep. Il est donc terrible de voir cette ville en pleine expansion ainsi démolie…

Malgré tout, peut-on croire en une issue prochaine du conflit ?

Je pense que oui dans le mesure où de nombreuses personnes de l’opposition ont réalisé qu’il était absurde de continuer de s’entretuer. D’un autre côté, l’opposition basée à Ryad (Arabie saoudite, ndlr), la plus réticente aux négociations, a finalement rejoint la table des négociations à Genève. Troisièmement, la conjoncture internationale a considérablement changé, autant pour l’Europe qui subit la menace du terrorisme que pour les États-Unis et la Russie qui s’accordent. On est arrivé à un point où exclure la Russie n’est plus possible, contrairement à ce qu’espérait au départ l’OTAN. Après son intervention et son succès.

Vladimir Poutine se place désormais en grand défenseur des chrétiens d’Orient, ressentez-vous les choses de la même manière ?

dimanche 30 octobre 2016

La responsabilité de la France dans l'internement de milliers de tsiganes pendant la Seconde guerre mondiale





François Hollande a reconnu la responsabilité de la France dans l'internement de milliers de tsiganes pendant la Seconde guerre mondiale

"La République reconnaît que sa responsabilité est grande dans ce drame."

La souffrance tsigane dure depuis des siècles, mais elle n'avait jamais été reconnue.

Aujourd’hui le Président de la République reconnait que des milliers de tsiganes ont été exterminés ou enfermés par racisme, par la faute du gouvernement français de Vichy, lequel avait bien avant l’arrivée des nazis commencé à interner les tsiganes.
Ce peuple tsigane a souffert du racisme, des préjugés et de la haine.

Aujourd’hui cette haine de l’étranger se retrouve dans les propos tenus par certains à l’égard des migrants.

Aujourd’hui les tentatives faites par les élus locaux du Front National pour faire adopter dans les Conseils Municipaux des résolutions refusant l’accueil de ces migrants est bien la démonstration que le F.N. n’a pas changé. La vitrine a été repeinte mais le fonds de commerce reste le même.

La reconnaissance d'aujourd'hui est fondamentale pour l’avenir. L'histoire des tsiganes et de leur souffrance est ignorée dans les livres d'Histoire, elle ne le sera plus.

Aujourd'hui peu savait qu'il y avait des tsiganes à Auschwitz, et que leur sort était tout aussi atroce que celui des autres déportés : parfois pires puisque certains ont été brulés vifs dans les crématoires.

Oui il fallait reconnaître ce qui est aussi un génocide au même titre que celui des juifs ou des arméniens.

"Un pays est toujours plus grand quand il reconnaît son histoire
 et qu'il fait une place à tous ses citoyens", a ajouté François Hollande.