dimanche 4 octobre 2020

Conflit dans le Caucase :


les combats s’intensifient entre 

l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh 

Malgré les appels de la communauté internationale l’Arménie et l’Azerbaïdjan refusent de déposer les armes,

Majoritairement peuplé d’Arméniens le Haut-Karabakh, a fait sécession de l’Azerbaïdjan à la chute de l’URSS, entraînant une guerre au début des années 1990 qui a fait 30 000 morts. Le front est quasiment gelé depuis, malgré des heurts réguliers.

Pour le président du territoire séparatiste, Arayik HAROUTIOUNIAN, la « dernière bataille » pour le Haut-Karabakh a commencé.

Le président azerbaïdjanais, Ilham ALIEV, a, lui, réitéré son appel au retrait des forces arméniennes des « territoires occupés ».

Depuis le début des hostilités, le 27 septembre, des bilans partiels font état de 242 morts. Le bilan pourrait être bien plus lourd : Erevan assure que 3 000 soldats azerbaïdjanais sont morts, et Bakou dit avoir tué 2 300 militaires arméniens.

Moscou, Washington et Paris, capitales des trois pays impliqués dans la médiation sur ce conflit sous l’égide de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ont réclamé un cessez-le-feu, sans succès.

Au lendemain de cette déclaration commune du Groupe de Minsk (France, États-Unis, Russie) appelant à un cessez-le-feu, l’Arménie a entrouvert la porte à une médiation en se disant prête à s’engager dans cette voie sous leur parrainage. L’Azerbaïdjan a indiqué pour sa part n’envisager qu’une seule issue : le retrait de son adversaire

Par ailleurs après que des tirs de mortier ont frappé des villages iraniens le long de la frontière l’Iran a mis en garde, samedi, contre toute « intrusion » sur son territoire

Un autre sujet d’inquiétude est le déploiement en soutien des troupes azerbaïdjanaises de combattants venus de Syrie qui avaient combattu contre le régime de Bachar Al-Assad.

Cet engagement de 300 combattants « djihadistes » a été évoqué par le président russe, Vladimir POUTINE, qui a exprimé sa « profonde préoccupation ». 

De son côté le Président Emmanuel MACRON, a également affirmé que des « djihadistes » avaient quitté la Syrie pour rejoindre l’Azerbaïdjan.

Bakou nie que des combattants venus de Syrie aient été déployés.

Le président turc, Recep Tayyip ERDOGAN, n’a de cesse de rappeler que son pays est un allié indéfectible de l’Azerbaïdjan et que seul le départ des troupes arméniennes du Haut-Karabakh peut ramener la paix.

La prise de position de la Turquie complique singulièrement la diplomatie russe arbitre depuis vingt-six ans du différend territorial entre Erevan et Bakou

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les propos injurieux, racistes, sexistes, pornographiques, antisémites, islamophobes, ne seront pas publiés.
Pour signer les commentaires de vos noms/prénoms, cliquez sur le menu déroulant, et sélectionner "Nom/URL". Remplir ensuite uniquement la partie "NOM".