jeudi 15 septembre 2016

Le maintien des activités d’Alstom à Belfort est indispensable.





Après le conseil des ministres Stéphane LE FOLL, a déclaré : « Chacun avait conscience des difficultés que pouvaient rencontrer Alstom, mais aucune information n'était remontée quant à la fermeture de l'usine de Belfort ».

« L’État n'était pas au courant pour une raison assez simple, c'est que le PDG n'a pas divulgué cette information devant les instances normales de l'entreprise, c'est-à-dire devant le Conseil d'Administration», dans lequel siège un représentant de l’État.

Alstom est installé depuis 1879 à Belfort, l’entreprise y a construit sa première locomotive à vapeur en 1880, un an après son installation.

La production d’Alstom s’est ensuite diversifiée : dans les turbines et l’énergie entre autres mais la production de locomotives reste une de ses activités essentielles qui doit avoir de l’avenir.

Tous s’accorde à le reconnaître, le site de Belfort est un site emblématique : depuis plus d’un siècle il existe là un savoir-faire industriel inégalable.

La fermeture programmée par la direction est inacceptable.


Mais qu’a donc fait l’ancien banquier de chez Rothschild Emmanuel Macron ?

Il a fait la promotion du transport par autocar, oubliant les recommandations de la COP 21 concernant la protection de l’environnement.

La démission de son poste ministériel atteste, qu’au-delà des grands mots et des grandes leçons qu’il assénait, ce n'est que de la poudre aux yeux.

L’État actionnaire à 20% chez Alstom doit de ce fait peser dans les décisions que prend le Conseil d’Administration de l’entreprise.

Jean-Pierre Chevènement, ancien maire de Belfort, est partisan d'une prise de position forte de l’État, avec notamment une montée au capital.

Pour l'ancien ministre, qui évoque une discussion avec Emmanuel Macron au mois de juillet, les dirigeants d'Alstom ont cherché à prendre le gouvernement par surprise. 

« Dans tout cela, il n'y a que félonie, traîtrise, coups tordus, mensonges... ». 
Désormais, « nous ne pouvons pas avoir confiance dans les dirigeants d'Alstom. On a nationalisé Renault pour moins que ça à la Libération. »

Il appelle donc l'État à manifester sa volonté au sein du gouvernement d'Alstom « à la fois en tant qu'actionnaire, mais également en tant que représentant de la nation ». 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les propos injurieux, racistes, sexistes, pornographiques, antisémites, islamophobes, ne seront pas publiés.
Pour signer les commentaires de vos noms/prénoms, cliquez sur le menu déroulant, et sélectionner "Nom/URL". Remplir ensuite uniquement la partie "NOM".