mardi 29 mars 2016

La Turquie, les U S A et la Syrie



Une journaliste (Sibel EDMONDS)  ancien membre du F B I  a donné une interview très intéressante à plus d’un titre. Elle nous montre comment la C I A organise, met en place des gouvernements fantoches puis les liquide au besoin s’ils ne vont plus dans le sens souhaité par le gouvernement des U S A. Cela nous le savions mais cet aveu d’un ancien membre du F B I est particulièrement édifiant.

Vous trouverez ci-dessous l’essentiel de cette interview.


« En réalité, l’objet de mon procès, en tant que membre du FBI, fut d’avoir divulgué des tractations secrètes entre la Turquie et les États-Unis.

Cela me valut d’être persona non grata aux Etats-Unis et en Turquie.

A l’époque, Erdogan était considéré comme un ange par les États-Unis puis soudain il devint ennemi à cause de sa politique actuelle.

La CIA crée dans le monde des gouvernements fantoches et du jour au lendemain les a fait disparaitre. Erdogan allait-il subir ce même sort ?

L’exemple le plus flagrant est celui de Saddam Hussein, dans un premier temps il y eut des congratulations entre Donald Rumsfeld et Saddam, ensuite l’occupation du pays et la destitution de Saddam. Le même processus n’est-il pas également réservé à Erdogan ? »

« La Turquie et le gouvernement AKP soutenaient les opposants du régime syrien, qu’ils armaient par l’intermédiaire des États-Unis. Jusque-là, tout se déroulait conformément aux plans pour assurer le renversement d’Assad. Un événement inattendu survint, ce fut l’intervention de la Russie qui obligea les États-Unis à revoir leur politique extérieure dans cette région ».

« En Turquie, d’une part le peuple avait de bons rapports avec la Syrie et Assad, d’autre part la Syrie était un pays islamique voisin de la Turquie. Avec le retrait des États-Unis, Erdogan restait seul et privé du soutien américain. Erdogan a vite compris que des manœuvres tournaient autour de Gezi Park. Il ne faut pas oublier que la manifestation de Gezi Park avait pris naissance par une action populaire. La presse occidentale commençait à traiter Erdogan de « Dictateur ». Ses rapports avec Al-Qaïda étaient dévoilés. Le plan de la CIA était d’utiliser la Turquie comme modèle afin d’influencer les autres États musulmans d’Asie Centrale.

La CIA perdait un État fantoche (Erdogan) qui échappait à son contrôle.

Erdogan pour démontrer sa non-soumission aux exigences de la CIA a déclaré : « Les achats d’armes qui représentent plusieurs milliards de dollars je ne les ferai ni avec vous, ni avec États-Unis, je les ferai avec la Chine. »

Ce fut une grave erreur de sa part vis-à-vis des États-Unis et de l’OTAN. Cette attitude irrita les membres des Industries d’Armement américaines et l’OTAN.

L’intégration de la Turquie dans l’UE trainait en longueur, Erdogan demanda l’intégration dans l’Union de Shanghaï. Cette attitude était sa dernière menace, et elle fut considérée comme une insurrection vis-à-vis de ses patrons. Cela signifie la fin de votre existence. De ce fait, les États-Unis devaient démontrer la gravité des punitions qu’ils pouvaient infliger aux autres États. Il a été soumis à Erdogan diverses possibilités.

La première obligation : Tu feras marche arrière, tu amélioreras tes rapports avec Israël, tu vas abandonner ton désir d’achat d’armement à la Chine et ton adhésion au Groupe de Shanghaï. 
La deuxième obligation : Tu vas démissionner et partir en douce, car nous avons préparé ton remplacement, l’argent volé et amassé, tu peux l’emmener avec toi, nous allons t’autoriser à aller au Royaume Uni. 
La troisième obligation représente deux scénarios : 
- Le premier, tu disparais comme Kadhafi et Saddam, nous te trouverons sur place Taksim au Gezi Park. 
- Le deuxième, tu peux te rendre comme Moubarak, nous te garderons dans une prison au Royaume Uni où tu resteras jusqu’à la fin de ta vie. 
Erdogan se trouve donc devant ces choix. 
Les mêmes avaient été offerts à Kadhafi, Saddam et Moubarak. 
La CIA travaille de cette façon. 
Dans quelques mois, nous verrons la fin de cette histoire, car cette situation ne peut durer plus longtemps ».


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      L’intégralité du texte est sur Google 
      « Sibel Edmonds : CIA-Erdo »

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