Les lauréats russe, biélorusse et ukrainien ont en commun leur engagement pour les Droits Humains.
La situation internationale a sans aucun doute pesée à juste titre dans ce choix. Il n’empêche que cela ne doit pas nous faire oublier que :
1 - Les USA mettent tout en œuvre pour que l’Ukraine et l’Europe soient le fer de lance de leur croisade contre la Russie.
2 - L’Ukraine de Zelenski a réhabilité des nazis comme Bandera et laissent défiler chaque début d’année à Kiev les milices fascistes.
L’ONG russe « Memorial » (prix Nobel de la paix 2022), l’opposant biélorusse Ales BIALIATSKI et le Centre pour les Libertés Civiles (CLC) ukrainien combattent chacun à leur manière pour la défense des Droits-Humains dans leur pays respectifs.
Ales Bialiatski, à Minsk, le 24 novembre 2011.
Cela signifie que les Droits Humains ne connaissent pas les frontières, que nous devons continuer à lutter pour les réfugiés, les prisonniers, la reconnaissance des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Pour mémoire le mardi 28 décembre 2021, la Cour suprême de Russie a prononcé la dissolution de « Memorial International », l’ONG russe la plus ancienne et la plus connue pour ses travaux de recherche sur les répressions staliniennes de l’époque soviétique.
La fondation de « Memorial », en 1989, par des dissidents, dont le Prix Nobel de la paix Andreï SAKHAROV, constituait, en plus d’être un acquis de la perestroïka de Mikhaïl GORBATCHEV, le symbole d’une Russie post-soviétique décidée à faire face à son passé et aux crimes staliniens. Le tribunal de Moscou continue le procès pour confisquer l’immeuble de « Memorial » à Moscou …
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