Des « Gilets jaunes » se dévoilent.

Sans doute ce n’est pas la totalité des « gilets jaunes » qui est en cause mais toute une frange qui a profité de la situation pour pousser en avant des idées réactionnaires et quasiment fascistes.

Nous avions entendu voici plusieurs semaines un "gilet jaune" qui déclarait ouvertement être proche de l’idéologie du Front National.

Nous avons vu hier samedi 22 décembre des "gilets jaunes" entonner cette pseudo-chanson « La Quenelle » –  du soit disant humoriste Dieudoné – une chanson qui s’accompagne d’un geste interprété par de nombreux journalistes comme  étant un salut nazi à l’envers.

Et puis aujourd’hui nous apprenons que des "gilets jaunes" ont littéralement agressé à Paris dans le métro une personne âgée (elle-même rescapée du Camp d’extermination d’Auschwitz) en criant des slogans antisémites.

Ce mouvement qui se voulait être apolitique se révèle être en fait parasité par des ultras de tous bords. Il existe là un mélange d’idéologies allant de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Des militants d'extrême gauche ne sont pas gênés par la présence à leurs côtés dans les manifestations de militants de l'extrême droite.

Une revue d’extrême droite quant à elle est claire : elle se déclare prête à l’alliance avec qui « foutra ce régime par terre ». 

Nous sommes de retour au 6 février 1934 quand à Paris les fascistes de « l’Action Française » rassemblés devant l’Assemblée Nationale voulaient renverser cette gueuse : la République. 

Une autre organisation factieuse connue sous le nom de « Croix de Feu » plus prudente était restée en observation.

Aujourd’hui l’ancien candidat à la Présidentielle de 2017 François ASSELINEAU de l’U.P.R. (Union Populaire Républicaine) se félicite de ce mouvement contestataire des « gilets jaunes » comme il s’était félicité en son temps de l’élection de Donald TRUMP. C’est dire où nous en sommes …

Il devient urgent que les "gilets jaunes" fassent le ménage

au sein de leur mouvement.