Dans « l’affaire de l’empoisonnement
de l’ex-espion russe » les responsables politiques de France, d’Allemagne et des États-Unis
ont par un communiqué commun affirmé leur solidarité avec la Grande Bretagne.
Nous n’en attendions pas moins
… ! ! !
Toutefois, faisant fi de la
présomption d’innocence la Première ministre britannique a immédiatement
désigné la Russie comme responsable de cette « agression ».
Le poison utilisé est le Novichok
(qui en russe signifie "le petit nouveau").
Un poison dix fois plus
puissant que le poison qui a été utilisé pour assassiner le demi-frère de
Kim Jong-un.
Il y a plusieurs dizaine d’années,
au moment où l’Union soviétique s'écroulait, des anciens apparatchiks pressés
de s'enrichir, ont alors vendu cette substance à toute personne qui en aurait
l'utilité, notamment en Europe.
De ce fait ce poison peut-être à ce jour stocké
dans n'importe quel endroit en Europe. Il y a donc de fortes chances que le
Novichok soit sur le territoire britannique depuis le début des années 1990.
Il est donc normal de se poser
une première question : ce poison n'aurait-il pas pu être utilisé par
d'autres personnes à des fins personnelles ?
Mais comme toujours dans le
cadre d’une activité criminelle il est nécessaire de se poser la question :
A
qui profite le crime ?
Quel intérêt le Président
russe avait-il à assassiner un ex-espion qu’il avait échangé il y a quelques années ?
D’autant qu’un agent double démasqué ne représente plus d’intérêt.
Il est indispensable d'apporter des preuves
La première Ministre
britannique proclame avoir des preuves de l’implication de la Russie dans cette
tentative d’assassinat.
Des preuves qu’elle ne montre pas ! Nous avons
tous en mémoire les soi-disant preuves avancées par les U S A dans l’affaire
irakienne.
S’il n’y a pas de preuve formelle comment peut-on soutenir une telle
accusation à l’encontre du Kremlin ?
Si la responsabilité de la
Russie est reconnue et démontrée, alors des sanctions devront être prises, mais
à ce jour, les preuves manquent dramatiquement.
Par contre ce que l’on ne nous
dit pas (voire ce que l’on cache) :
les oligarques russes ont versé au parti conservateur plus de 820.000 livres
sterling.
Le leader travailliste Jeremy CORBYN, demande que les preuves
formelles soient apportées. Au moment où la Première Ministre est en difficulté
sur le Brexit elle cherche à créer une unanimité autour de sa politique
intérieure très controversée.
Cela n’a pas échappé à Jean-Pierre
RAFFARIN qui considère que : personne n'a à gagner à la poursuite d'une
confrontation directe avec la Russie, puissance nucléaire, qui reste un pays
incontournable dans la gestion des affaires mondiales.
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