dimanche 18 mars 2018

Un ex-espion russe empoisonné en Grande Bretagne : Des interrogations demeurent



Dans « l’affaire de l’empoisonnement de l’ex-espion russe » les responsables politiques de France, d’Allemagne et des États-Unis ont par un communiqué commun affirmé leur solidarité avec la Grande Bretagne. 



Nous n’en attendions pas moins … ! ! !

Toutefois, faisant fi de la présomption d’innocence la Première ministre britannique a immédiatement désigné la Russie comme responsable de cette « agression ».

Le poison utilisé est le Novichok (qui en russe signifie "le petit nouveau"). 

Un poison dix fois plus puissant que le poison  qui a été utilisé pour assassiner le demi-frère de Kim Jong-un.

Il y a plusieurs dizaine d’années, au moment où l’Union soviétique s'écroulait, des anciens apparatchiks pressés de s'enrichir, ont alors vendu cette substance à toute personne qui en aurait l'utilité, notamment en Europe. 

De ce fait ce poison peut-être à ce jour stocké dans n'importe quel endroit en Europe. Il y a donc de fortes chances que le Novichok soit sur le territoire britannique depuis le début des années 1990.

Il est donc normal de se poser une première question : ce poison n'aurait-il pas pu être utilisé par d'autres personnes à des fins personnelles ?

Mais comme toujours dans le cadre d’une activité criminelle il est nécessaire de se poser la question :
A qui profite le crime ?

Quel intérêt le Président russe avait-il à assassiner un ex-espion qu’il avait échangé il y a quelques années ? D’autant qu’un agent double démasqué ne représente plus d’intérêt.

Il est indispensable d'apporter des preuves

La première Ministre britannique proclame avoir des preuves de l’implication de la Russie dans cette tentative d’assassinat. 

Des preuves qu’elle ne montre pas ! Nous avons tous en mémoire les soi-disant preuves avancées par les U S A dans l’affaire irakienne. 

S’il n’y a pas de preuve formelle comment peut-on soutenir une telle accusation à l’encontre du Kremlin ?

Si la responsabilité de la Russie est reconnue et démontrée, alors des sanctions devront être prises, mais à ce jour, les preuves manquent dramatiquement.

Par contre ce que l’on ne nous dit pas (voire ce que l’on cache) : les oligarques russes ont versé au parti conservateur plus de 820.000 livres sterling.

Le leader travailliste Jeremy CORBYN, demande que les preuves formelles soient apportées. Au moment où la Première Ministre est en difficulté sur le Brexit elle cherche à créer une unanimité autour de sa politique intérieure très controversée.

Cela n’a pas échappé à Jean-Pierre RAFFARIN qui considère que : personne n'a à gagner à la poursuite d'une confrontation directe avec la Russie, puissance nucléaire, qui reste un pays incontournable dans la gestion des affaires mondiales.


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