jeudi 6 avril 2017

Tristesse, colère et solidarité





Saint-Pétersbourg a été pour la première fois la cible d’un attentat sur son sol.

Selon le dernier bilan communiqué par la ministre russe de la santé, Veronika Skvortsova, cet attentat a fait quatorze morts et plus de quarante-neuf blessés.

Jamais, jusqu’ici, à la différence d’autres villes russes comme Moscou, ce haut lieu du tourisme, n’avait connu pareil drame.

Après les attentats commis en France, en Belgique et en Allemagne une grande solidarité s’était manifestée par des slogans : « Je suis Charlie », ou « Je suis Paris ». 

Aujourd’hui je fais le constat que la solidarité avec le Peuple de la Fédération de Russie est peu présente.
C'est là encore la manifestation d'une russophobie évidente et sournoise. 

C'est regrettable.

Aujourd’hui j'exprime ma solidarité en disant : « Je suis Saint Petersbourg ».

Trois jours de deuil national ont été décrétés.

Depuis mardi, le drapeau est mis en berne dans la « Venise du Nord ».

Il pourrait s’agir d’une action kamikaze perpétrée par un homme de 23 ans, originaire d’Asie Centrale, qui aurait été identifié. Les services de sécurité russes le soupçonnent d’avoir transporté des explosifs dans un sac à dos. 
De leur côté les services de sécurité kirghizes ont lancé un nom, et l’année de naissance (1995), d’un ressortissant de cette ancienne république soviétique voisine.

Déjà ciblée par l’attentat revendiqué par l’organisation État islamique, le 31 octobre 2015, contre un charter russe qui reliait l’Égypte à Saint-Petersbourg avec à son bord 224 passagers et membres d’équipage – soit un mois à peine après le début de son intervention militaire en Syrie – la Russie redoutait un attentat sur son territoire.

La présence policière avait ainsi été renforcée depuis quelques mois dans le métro de Moscou et les portiques de sécurité à l’entrée des stations se sont multipliés.

Il y a quelque temps, le Comité national antiterroriste (NAK) avait diffusé devant la presse les aveux ou le repentir de jeunes, en majorité issus d’Asie centrale ou du Caucase, qui projetaient de commettre des attentats ou des actions martyres.

Cette réunion s’était conclue par un appel à la « collaboration des médias » pour informer et « faire de la prévention ».

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