vendredi 7 avril 2017

Le vote utile : c'est le vote du coeur, c'est le vote Benoît HAMON



A l’évidence les « éléphants » du P S ne sont pas au rendez-vous pour soutenir le candidat de leur propre parti. 
C’est lamentable et en tout cas ils ne donnent pas l’exemple de solidarité que l’on pourrait espérer d’un Parti qui prône précisément cette Solidarité et sa Fidélité aux valeurs de la gauche.

Le Parti Socialiste avait été conçu pour rassembler la gauche et permettre l’alternance politique. Aujourd’hui force est de constater que nous ne sommes plus dans cette situation.
Manuel VALLS a rompu le pacte de solidarité qu’il s’était engagé à respecter, …bel exemple de loyauté.

Il est vrai que par le passé ces mêmes « éléphants » avaient courageusement plombé la candidature de Ségolène ROYAL.

Il est vrai que de tout temps il y a eu deux grandes pensées au sein du mouvement socialiste que l’on pourrait schématiser entre les « jaurésiens » et les « guesdistes ». De ce point de vue Manuel VALLS n’a pas complètement tort : il existe bien deux tendances difficilement conciliables, surtout si aucun effort de clarification n’est mis en pratique.

Comme en 2007 après la désignation de Ségolène ROYAL certains sont décidés à ne pas jouer le jeu de la campagne et savonnent la planche de leur propre candidat Benoît HAMON.

On critique son programme, trop à gauche pour les uns, trop radical pour les autres ? Reconnaissons-lui d’avoir au moins bâti un projet.

Dans une campagne où l’on se plaint de ne jamais parler du fond, il a le mérite d’avoir créé le débat sur l’avenir du travail ou la transition écologique, et ce quoi qu’on pense de ses solutions.


Méditons la conclusion de Benoît HAMON dans son petit livre « Pour la génération qui vient », parce que nous sommes sans doute nombreux à pouvoir nous y reconnaître, bien au-delà de sa candidature à la fonction présidentielle :

« Je suis l’enfant de ceux qui ont fait mai 68.
Ceux-là mêmes qui affirmaient qu’il était interdit d’interdire.
Aujourd’hui, certains d’entre eux semblent se raviser :
      ils nous empêchent de rêver,
      ils raillent notre part d’utopie et font primer leurs privilèges sur nos espoirs.
     ils se sont résignés à l’ordre libéral et nous reprochent d’être ce qu’ils furent.
Les combats de nos parents ont permis aux individus de se libérer et de s’épanouir.
Il est l’heure de passer le témoin à la génération qui vient. Pour la génération qui vient. »

Je partage le point de vue de Jacky PARIS quand il nous dit :

« Sur les valeurs d’égalité, de justice sociale et de solidarité, passons le témoin sans crainte
Tout comme moi, vous êtes sans doute nombreux à penser que la gauche serait l’alternative crédible au péril frontiste et à la régression libérale si ses trois composantes « rose rouge verte » s'étaient présentées unies à l’élection présidentielle puis aux législatives de juin.
Mais le désistement exemplaire du candidat écologiste Yannick JADOT en faveur de Benoît HAMON n’a pas permis de forcer le chemin du rassemblement.

Pourtant, par-delà même l'élection présidentielle, un pacte de gouvernement porteur d'espérance entre Benoît HAMON et Jean-Luc MELENCHON apparaît trés possible tant les convergences sont larges entre leurs projets respectifs : VI ème République, transition écologique, engagements européen contre la rigueur budgétaire, social au coeur, promotion des services publics ...

Mais en l'état, il me semble que l'aventure est au bout de la démarche de Jean-Luc MELENCHON, le candidat qui prétend incarner la gauche à lui tout seul et qui brûle d'appliquer ce qu'il appelle son plan B européen, à savoir une fuite en avant désastreuse par la sortie de l'euro  impliquant le Frexit ...





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