jeudi 30 décembre 2021

Il y a 30 ans la fin de l’URSS

 


Le 7 décembre 1991 après une partie de chasse dans la forêt de Bielovej, en Biélorussie, près de la frontière polonaise, fut décidée la fin de l’URSS par les Présidents de trois grandes républiques le Russe Boris ELTSINE, l’Ukrainien Leonid KRAVTCHOUK et le Biélorusse Stanislav CHOUCHKIEVITCH.

Il y a quelques années lors d’une conférence à Paris le Président biélorusse racontait « qu’à la suite de cette partie de chasse (par moins 15 degré) ils se réchauffèrent en avalant quelques verres de vodka suivi d’un dîner consistant, émotionnel et arrosé fut décidé la fin de l’URSS ». J’ai personnellement assisté à cette réunion à Paris, ainsi j’ai pu entendre de vive voix ce qui n’était ni une confidence ni un aveu mais une réalité.

De mon point de vue il s'agissait là d'un coup d'état fomenté de "longues mains" par ces 3 protagonistes.

Le lendemain les 3 présidents signèrent un document qui de facto mettait fin à l’existence de l’URSS. Ils en informèrent par téléphone Mikhaïl GORBATCHEV qui – devant le fait accompli – devait proclamer la fin de l’Union Soviétique.

Le président nord-américain George BUSH fut également informé téléphoniquement par les 3 compères.

C’est assez surréaliste de savoir les conditions dans lesquelles s’est réalisée cette disparition de ce qui fut – avec ses zones d’ombres et de lumières – un grand pays.

2 commentaires:

  1. regis.martinaud@gmail.com11 janvier 2022 à 22:55

    Bonjour,
    J’ai lu avec un intérêt mêlé de curiosité votre article sur la fin de l’URSS.
    J’y ai noté une certaine … nostalgie oubliant sans doute les victimes de ce régime, c’est-à-dire le goulag au sujet duquel vous ne dites pas un mot.
    De même pas la moindre allusion aux dernières mesures prises à l’encontre des ONG qualifiée « d’agents de l’étranger » entre autre l’association « Mémorial » qui a fait un travail de recherches considérable sur les disparus des camps dits de réinsertion.
    Pourquoi ce silence ?
    A vous lire si vous publiez cette lettre ouverte.
    regis.martinaud@gmail.com

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  2. Bonjour Monsieur Martinaud,
    Vous dites « nostalgie » je ne crois pas qu’il s’agisse de nostalgie mais plutôt du constat navrant d’apprendre dans quelles conditions s’est effectuée cette prise de décision visant à mettre fin à l’URSS.
    Le Président GORBATCHEV – pour lequel j’ai une réelle sympathie – avait commencé à mettre en place les prémices d’un retour vers une démocratie véritable mais il est vrai que les occidentaux ne l’ont pas aidé. Ils ont même dressé des obstacles. Par exemple lors des négociations avec les USA à propos des garanties de non extension des bases militaires de l’OTAN dans les pays nouvellement indépendants à la frontière avec la Russie : les promesses n’ont pas été tenues. Aujourd’hui le président Poutine fait le forcing pour empêcher ces implantations de bases militaires US aux portes de la Russie.
    Quand l’OTAN organise des manœuvres militaires en Pologne à la frontière avec la Russie, ou quand des navires militaires (porte-avions US) manœuvrent en Mer Noire personne à l’ouest ne s’en offusque. Mais que des manœuvres militaires russes se fassent près de l’Ukraine alors l’occident crie au scandale et invoque des menaces intolérables. Deux poids deux mesures ?
    A propos du Goulag, système concentrationnaire stalinien (encore faut-il se rappeler que le Goulag existait déjà au temps des Tsars) il est évident que cela ne mérite en aucune manière une approbation mais une condamnation sans équivoque.
    Pour ce qui concerne la dissolution judiciaire prononcée à l’encontre de l’ONG « Mémorial » il va de soi que c’est une décision judiciaire intolérable que nous ne pouvons accepter. La fondation de « Mémorial », en 1989, par des dissidents, dont le Prix Nobel de la paix Andreï SAKHAROV, constituait, en plus d’être un acquis de la perestroïka de Mikhaïl GORBATCHEV, le symbole d’une Russie post soviétique décidée à faire face à son passé et aux crimes staliniens.
    Quand devant la Cour le procureur déclare : « Il est évident que Memorial, en spéculant sur le thème de répressions au XXe siècle, crée une image mensongère de l’URSS comme Etat terroriste », et de conclure en l’accusant de « blanchir et de réhabiliter les criminels nazis ».Cela est une contre vérité.
    Il en est de même en ce qui concerne d’autres associations type ONG accusées d’être des agents de l’étranger au prétexte qu’elles reçoivent des soutiens financiers étrangers. Cela nous ramène quelques 100 ans en arrière et cela n’augure rien de positif pour le Peuple Russe.
    Mais le Peuple Russe est souverain et nous n’avons pas à nous immiscer dans ces (et ses) problèmes internes.

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