dimanche 27 janvier 2019

Coup d'État au Venezuela : les U.S.A. à la manoeuvre



Sans aucun doute possible les États-Unis d’Amérique du Nord sont derrière le coup d’État qui vient de se produire au Venezuela.

Le Président auto-proclamé, l’opposant Juan GUAIDO, a été soutenu dès le premier jour par le Président des U S A Donald TRUMP, c’est la preuve que la main des U S A (la C I A en l’occurrence) est à la manœuvre.

Une fois encore les U S A s’ingèrent dans les affaires internes d’un pays sud-américain.

Les exemples sont nombreux citons les plus criants :

Ils avaient tenté de le faire à Cuba (débarquement avorté dans la Baie des Cochons).

En Bolivie ils ont envoyé leurs troupes pour maintenir un président discrédité que finalement des élections ont fini par renvoyer.
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Ils sont intervenus au Chili contre le Président Salvatore ALLENDE pour installer le sinistre PINOCHET.

Il en fut de même en Argentine avec la mise en place d’une dictature militaire.

Ils ont manœuvré au Brésil permettant lors une élection (tout aussi discutable que celle de Maduro) pour mettre en place Jaïr BOLSONARO un ancien militaire admirateur (et pour une part actif) de la dictature militaire des Colonels.

Aujourd’hui « Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont exigé samedi la convocation d'élections sous huit jours au Venezuela, faute de quoi ces capitales reconnaîtront le chef du Parlement et président autoproclamé Juan GUAIDO comme chef de l'Etat. »

La France ne devrait pas s’ingérer dans les affaires internes du Venezuela.

La France doit avoir une politique extérieure indépendante et ne pas être une fois encore à la remorque des U S A.

Lancer un ultimatum à un pays souverain relève de fait de l’ingérence.

Le président vénézuélien Nicolas MADURO a raison de rejeter cet ultimatum lancé par les pays européens lui donnant huit jours pour convoquer des élections.

De son côté Juan GUAIDO cherche à diviser l’armée qui soutient MADURO le Président élu (même si nous pouvons émettre des doutes sur les conditions de son élection).

Pour ROCIO SAN MIGUEL, experte en questions militaires, Juan GUAIDO a certainement offert aux attachés militaires du Venezuela à l'étranger, en échange de leur ralliement, "l'opportunité de se maintenir à leur poste et de commencer à collaborer avec la transition" vers de nouvelles élections.

Mais Caracas garde des soutiens à l'étranger, notamment la Russie, qui a exigé "la fin d'une ingérence cynique et non-dissimulée dans les affaires d'un État souverain".
Il en est de même en ce qui concerne la Chine, la Turquie, le Nicaragua et Cuba notamment.


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