lundi 27 février 2017

Najat VALLAUD-BELKACEM : « Il n’y a pas le soutien évident de tout le parti »




Cette déclaration sonne comme une évidence. 

Comme lors de la candidature de Ségolène ROYAL en 2007 - mais pour des raisons différentes (machisme entre autres) - certains membres du parti socialiste n’acceptent pas le choix démocratique fait lors de la « primaire de la gauche ». 
Lorsque l'on est membre d'un parti politique (personnellement je n'en suis plus) l'on se doit de respecter les règles qui y font loi.

Cette attitude est non seulement condamnable mais elle démontre que des responsables se refusent à mesurer les risques pris

Certains m’objecteront que les "frondeurs" ont eux-mêmes pris des positions en désaccord avec les propositions du Gouvernement
Mais faudrait-il donc admettre que les députés soient, dès le lendemain de leur élection, devenus des "godillots" comme du temps de la Présidence de Charles de GAULLE ?


Dans l’entretien accordé au Parisien dimanche du 26 février, Najat VALLAUD-BELKACEM déclare : « il y a une offre concurrentielle…permettant à ceux qui n’ont pas de sympathie pour le candidat du parti socialiste de se dédouaner … »
Ainsi en est-il dans notre département de l'ancien maire de Montlouis et actuel sénateur que j'ai personnellement connu comme faisant partie en son temps de la mouvance de l'aile gauche du parti socialiste. Mais le temps est passé et il oublie facilement son propre passé.




Comme Najat VALLAUD-BELKACEM j’ai voté Manuel VALLS lors de la primaire de la gauche. A ce jour un candidat est désigné et la moindre des choses est de le soutenir, d'ailleurs cette clause figurait bien dans l'engagement des candidats à la primaire. 

Le conseil politique mis en place par Benoît HAMON est suffisamment large pour que chaque sensibilité du P. S. y trouve son compte. 
Car enfin quel crédit réel accorder à un candidat « ni droite, ni gauche » qui agglutine autour de lui des personnes qui combattaient il y a encore quelques semaines les fondamentaux de la gauche. Sans oublier pour autant que les augmentations d'impôts sont de son initiative.

En Indre et Loire nous avons des exemples :

Madame AMIOT quidéçue de ne pas avoir été choisie (je dis choisie par l’appareil politique « L.R. »), et non pas élue par les militants « L.R. » (c’est aussi cela la différence entre la droite et la gauche) va se précipiter dans les bras de MACRON espérant un poste de député « pour aller à la soupe » comme l’on dit vulgairement,

De la même manière sur le Lochois Madame AUCONIE – remerciée par les électrices et les électeurs lors du scrutin des Européennes – tente de s’imposer face au choix des responsables « L.R. » qui lui préfèrent le maire de Loches.

QUI DÉCIDERA DE LA LIGNE POLITIQUE ?

Mais ce qui au bout du compte est le plus important : Quelle ligne politique défendra Macron avec un tel assemblage hétéroclite : Alain MINC bien connu pour ses positions réactionnaires ? ou l’ancien directeur de campagne de Bruno LE MAIRE ?

Quelle majorité politique dans la future Assemblée Nationale ?

Quant aux discours maintes fois entendus « tous pourris », de Madame LE PEN, à l’évidence, elle me semble bien mal placée pour donner des "leçons de morale". Elle qui refuse de se rendre aux convocations des juges. 
Au moins reconnaissons que François FILLON a eu au moins le mérite de ne pas mépriser la Justice, sans doute est-ce là un point positif.

Je suis en complet accord avec la Ministre de l’Éducation Nationale Najat VALLAUD-BELKACEM lorsque qu’elle déclare : « Aucune force politique ne sort gagnante [d’une telle attitude du "tous pourris"]. Seule celle qui promet le chaos généralisé recueille les suffrages d’électeurs écœurés ».

Méfions-nous du dénigrement permanent des politiques, thème préféré des anti-systèmes de tous bords, car au bout de ce chemin c’est le désir d’un régime autoritaire qui s’imposera

Quand les fascistes prennent le pouvoir démocratiquement ils ne le rendent que par la force, d’ailleurs hier dans son discours de Nantes Madame LE PEN a laissé entrevoir sa vision du futur pour notre Pays : mise au pas des juges, mise au pas de la presse, ...

En 1936 en Allemagne un certain Hitler 
est arrivé au pouvoir avec ces mêmes affirmations.
Chacun doit se souvenir de ce que cela nous a donné.


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