Rancœurs et trahisons

Le vieil adage « préservez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge » est d’une actualité évidente.

J’en veux pour preuve les soi-disant évolutions politiques que je constate tous les jours à la lecture de la Presse.

Certain offusqué de ne pas être sur la liste des Élections Régionales proposée par le Parti Socialiste auquel il est membre adhérent, devient par « réalisme » adhérent et responsable des « en marche d’Indre et Loire ».

Ainsi pour assouvir son ambition personnelle il n’hésite pas faire le pas qui de la rancœur le conduit à la trahison.

Certaine autre élue départementale « ex-PS » afin – elle aussi – de satisfaire son ambition personnelle fera de même ce qui lui permettra de figurer en tête de liste (une bonne place ?) sur la liste des candidats « en marche » aux prochaines élections sénatoriales.

Cette autre « sénatrice sortante », vexée de ne pas avoir été choisie par les « en marche » d’Indre et Loire, se fend d’un Communiqué de Presse au vitriol et tire tout azimut sur ses anciennes amies. Elle qui ne fut sénatrice que par la brutale et tragique disparition de son titulaire en appelle aujourd’hui à la fidélité « à la mémoire de Jean GERMAIN qui est malmenée ».

Et cet autre maire d’une commune périphérique de Tours, cajolé en son temps par l’ex-ministre de la Santé qu’il n’a pas hésité à trahir lors des dernières législatives, (notons au passage que celle-ci n’avait pas fait preuve d’une grande fidélité à l’égard de son parti) se proclame indépendant et présente sa propre liste pour les prochaines sénatoriales.

Quel pitoyable spectacle que ces élu(e)s qui n’ont d’ambition que leur propre avenir ; qui ne voient que leur profil de carrière.

Pitoyable oui l’attitude de ce Sénateur sortant, qui lui aussi oubliant que c’est le P S qui  a fait ce qu’il est devenu (député puis sénateur). Un personnage que je connais bien mais qui a vite oublié qu’il fut un temps dans la mouvance de l’aile gauche du Parti Socialiste. 

Mais l’histoire politique ici et là est pleine de ces revirements même à notre échelle communale je les ai vu se manifester et faire en sorte que par leur attitude ils permirent à la droite locale de s’installer à la tête de la commune. 

Et pourtant j’en connais un qui occupant avec efficacité et compétence son poste de 1^er adjoint n’a pas hésité à trahir pour assouvir tout à la fois une ambition et une vengeance personnelle, … aimant à l’occasion se qualifier de « tueur » et s’en vanter. 

A celui-là, dont j’ai salué le travail effectué pour faire aboutir certains projets (SEPIA entre autres), je regrette que la passion lui ai fait oublier les longues années de luttes communes.

Je pense aussi à cet autre 1^er adjoint qui a travaillé correctement mais, qui sous l’influence néfaste, castratrice et ambitieuse de son épouse, n’a pas su résister aux pressions. Celui-là est plus à plaindre qu’à blâmer.

Je ne pardonne pas les trahisons. Mais je n’oublie pas aussi que, malgré ces déceptions, je sais reconnaitre ce qui fut fait. Je ne crois pas être de ceux qui pour gagner écrasent les autres. 

Pitoyable et triste de constater que ceux-là oublient avec une grande facilité d’où ils viennent et qui « les a faits roi ». 

Ceux qui me connaissent bien, et qui demeurent objectifs, savent que j’ai personnellement accepté des candidatures « suicidaires » (sénatoriale et/ou législatives) pour répondre positivement aux demandes de mes amis politiques.

Comme le disait simplement mon Grand Père « on est trahi que par les siens … les autres on le sait il ne faut pas compter sur eux ».

Pauvres militants … si vous saviez …