Il est des hommes, dont on ne partage pas les opinions politiques, qui méritent le respect. Jean-Louis Debré était de ceux-là.
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris son décès.
Grand serviteur de l’État il a marqué de son empreinte la politique française tant au gouvernement, qu’à la présidence de l’Assemblée nationale ou au Conseil constitutionnel.
Gaulliste il avait une largeur d’esprit qui lui conférait une grande capacité d’indépendance. C’était un homme de dialogue, respectueux de l’opinion des autres, pour qui l’idéal républicain était essentiel.
Il est venu 2 ou 3 fois à Descartes et j’ai eu le privilège de le rencontrer et de bavarder avec lui en toute liberté.
Je lui avais indiqué avoir connu son père et son frère lorsque je siégeais au Conseil départemental, lui précisant que nous avions des options politiques très différentes et souvent opposées. A la suite de quoi il m’avait dédicacé avec une phrase et un dessin plein d’humour et de sympathie l’un de ses ouvrages.
Il avait entre autre une passion : collectionner les bustes de Marianne. Lors de l’un de ses passages à Descartes il avait admiré la Marianne que j’avais installée dans le bureau du Maire. Il en avait apprécié la beauté et l’aspect volontariste. Me demandant en plaisantant de la lui vendre.
Il m’avait alors déclaré « en posséder plus d'une centaine J’en ai même des rares provenant d’anciennes colonies françaises dont une africaine. »
Je conserverai de lui le souvenir d’un homme ouvert et chaleureux.
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