mardi 5 décembre 2017

Jean-Luc MELENCHON et François LENGLET




Tout d'abord il faut que vous sachiez que je ne suis pas un soutien de Jean-Luc MELENCHON. Je l'écoute comme je le fais de tous les responsables politiques de notre pays.
 
J’ai personnellement beaucoup de divergences avec lui, entre autres son attitude souvent outrancière vis-à-vis de ses interlocuteurs, même si parfois ses emportements (réels ou simulés) peuvent être légitimes. 

Cela fait partie du personnage qui se veut être le premier opposant à Emmanuel MACRON. 

J’aurais tendance à penser que bien souvent son attitude nuit à ses démonstrations et qu’en définitive il devient un « faire valoir » du Président.


Mais il faut reconnaître qu’il n’a pas toujours tort quand il s’en prend à certains médias ou à ceux qui se posent en « donneurs de leçons ».

Je prendrai pour exemple sa controverse avec François LENGLET qui se présente toujours comme le meilleur analyste financier.

A l’évidence François LENGLET  vient d’être pris la main dans le sac : expliquant avec force conviction que « si la TVA sur les voitures de luxe bondissait de 20% à 33% comme le prévoit le programme fiscal de la France Insoumise alors les acheteurs préféreront acquérir leur véhicule haut de gamme dans un pays européen appliquant une TVA, ou l'équivalent, plus faible qu'en France ».

C’est FAUX ! 

La réglementation prévoit que la T V A se règle dans le pays de résidence du propriétaire, c'est-à-dire là où le véhicule est immatriculé après son achat. Quand un(e) français(e) achète une voiture dans un pays étranger la T V A se règle dans le pays de résidence. 

En l’occurrence si un français achète son véhicule neuf dans un pays que nous dénommerons X et qu’il le fait immatriculer en France il devra s’acquitter de la T V A en France.

Ainsi donc François LENGLET nous a proprement enfumés pour ne pas dire abusés.
Comme quoi nous devons toujours nous méfier de ceux qui prétendent être les meilleurs analystes financiers.


1 commentaire:

  1. Jean-Luc Mélenchon nous avait donné quelque espoir pendant la campagne présidentielle...Il semblait s'être enfin affranchi de ses vieux démons: bouffissure du Moi, admiration sans borne pour des régimes douteux d'Amérique du Sud, manque de respect envers ses interlocuteurs. Il avait pour un temps mis ses incontestables talents d'orateur au service d'une politique plus juste et proche des "gens", terme dont il abuse pour s'adresser à ses sympathisants et qui a le don de me taper sur les nerfs...Mais, ay caramba! Ses travers ayant repris le dessus, il en devient par moments insupportable et inaudible, même quand il condamne des pratiques répréhensibles, la morgue de certains personnages de la politique et de la haute finance ou des informations fumeuses, comme celle mentionnée dans l'article. On s'est un moment pris à rêver avant la dissipation cuisante de l'illusion à laquelle on avait cédé sans doute bien naïvement .Dommage!

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