L’islam est de nouveau au centre des préoccupations du gouvernement.
Depuis l’attentat sanglant survenu en mars au Crocus City Hall, à Moscou le Président du Tadjikistan Emomali Rahmon intensifie la campagne contre l’islamisme radical.
Le 26 juillet, le conseil des oulémas, soutenu par l’État, a émis une fatwa, un décret religieux interdisant aux femmes de porter des « vêtements noirs », mais aussi « moulants et transparents ».
Cette décision fait suite à la loi, votée le 19 juin, par le Majlissi milli, la Chambre haute du Parlement tadjik, concernant l’« ordonnancement des traditions et des rites ».
Crédit Photo NASIM ISAMOV / AFP
C’est en habits traditionnels que les Tadjiks célèbrent le Navruz, une fête marquant le premier jour du printemps en Asie centrale, à Douchanbé la capitale
Une mesure qui instaure l’interdiction de porter dans l'espace public des « vêtements étrangers à la culture tadjike », un terme largement utilisé par les autorités pour décrire la tenue vestimentaire islamique, qu’elles considèrent comme un signe extérieur d’extrémisme religieux.
Le hidjab est visé par cette loi, signée dès le lendemain de son adoption.
Cette ordonnance est la dernière d’une longue série de réformes présentées par le Président.
Le but de cette Loi vise à « protéger les valeurs culturelles nationales, ainsi qu’à prévenir la superstition et l’extrémisme ».
Le hidjab est de ce fait interdit partout dans l’espace public.
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