A l’évidence le Président MACRON aime jouer à « Qui perd gagne »
Il nomme Premier Ministre le représentant d’un parti ultra-minoritaire (42 députés) à l’Assemblée Nationale
Ce nouveau 1er ministre Michel BARNIER est toujours à la recherche de l’éventuel futur Gouvernement.
Mais aujourd’hui l’augmentation des impôts semble être à l’ordre du jour malgré les réticences de certains potentiels futurs ministres.
Compte tenu de l’état des finances publiques dans lequel nous a laissé le sortant Bruno LEMAIRE (ministre de l’Économie et des Finances), force est de constater que l’héritage Macron/Lemaire est du genre catastrophe.
D’accusé Bruno LEMAIRE se fait accusateur.
Lequel Bruno LEMAIRE qui, pour se dédouaner, ne manque pas de souffle, accuse les Collectivités Locales d’être responsables de cette dérive financière qui obère l’avenir de notre Pays.
Soyons clairs en aucun cas les Collectivités Locales ne peuvent être accusées de creuser un déficit puisqu’elles sont dans l’obligation chaque année de voter leur budget en équilibre. Ce qui n’est pas une obligation pour l’État.
De plus investir pour les Collectivités Locales permet une augmentation de la TVA qui profite pour partie à elles-mêmes et stimule la vie locale (rentrées financières et activités économiques).
Personne n’est dupe. Si l’on en croit le journal « Le Parisien » Michel BARNIER lui-même est très critique concernant les allégations de Bruno LEMAIRE.
Par ailleurs pour l’économiste Jean PISANI-FERRY professeur à Sciences Po « On peut demander qu’il y ait un effort sur les prélèvements des plus aisés », a-t-il déclaré, lundi 16 septembre dernier sur France 5, en évoquant une question « d’équité » en ces temps difficiles.