mercredi 18 septembre 2024

« Qui perd gagne »

 

A l’évidence le Président MACRON aime jouer à « Qui perd gagne »

Il nomme Premier Ministre le représentant d’un parti ultra-minoritaire (42 députés) à l’Assemblée Nationale

Ce nouveau 1er ministre Michel BARNIER est toujours à la recherche de l’éventuel futur Gouvernement.

Mais aujourd’hui l’augmentation des impôts semble être à l’ordre du jour malgré les réticences de certains potentiels futurs ministres.

Compte tenu de l’état des finances publiques dans lequel nous a laissé le sortant Bruno LEMAIRE (ministre de l’Économie et des Finances), force est de constater que l’héritage Macron/Lemaire est du genre catastrophe.

D’accusé Bruno LEMAIRE se fait accusateur.

Lequel Bruno LEMAIRE qui, pour se dédouaner, ne manque pas de souffle, accuse les Collectivités Locales d’être responsables de cette dérive financière qui obère l’avenir de notre Pays.

Soyons clairs en aucun cas les Collectivités Locales ne peuvent être accusées de creuser un déficit puisqu’elles sont dans l’obligation chaque année de voter leur budget en équilibre. Ce qui n’est pas une obligation pour l’État.

De plus investir pour les Collectivités Locales permet une augmentation de la TVA qui profite pour partie à elles-mêmes et stimule la vie locale (rentrées financières et activités économiques).

Personne n’est dupe. Si l’on en croit le journal « Le Parisien » Michel BARNIER lui-même est très critique concernant les allégations de Bruno LEMAIRE.

Par ailleurs pour l’économiste Jean PISANI-FERRY professeur à Sciences Po « On peut demander qu’il y ait un effort sur les prélèvements des plus aisés », a-t-il déclaré, lundi 16 septembre dernier sur France 5, en évoquant une question « d’équité » en ces temps difficiles.

 

Un film à ne pas manquer : "Ni chaines ni maîtres"

 

Nous reproduisons ci-dessous un article de Valentin ETANCELIN présentant :

Le film « Ni chaînes ni maîtres » raconte l’esclavage comme rarement cela a été fait par le cinéma français

Le film de Simon MONTAÏROU met en lumière l’histoire encore peu mise en scène des marrons, ces esclaves qui se sont rebellés contre l’ordre colonial. 

 

Loin du registre comique de Case départ ou du drame conventionnel de Bernard Giraudeau Les Captices d’un fleuve, Ni chaînes ni maîtres fait le pont avec les œuvres reconnues, mais plus confidentielles de certains réalisateurs français ayant eux aussi travaillé sur l’esclavage, comme le documentariste Med Hondo (Les Bicots-nègres, vos voisins), Guy DESLAURIERS (Passage du milieu) ou la cinéaste Euzhan PALCY (Rue Cases-Nègres).

 

Il se distingue par son prisme, celui de la résistance des esclaves contre la domination à travers les yeux des « marrons », terme servant à désigner celles et ceux qui, esclavagisés, ont opté pour la rébellion par la fuite.

 

En confrontant le passé, Simon MONTAÏROU entend mieux raconter le présent. Si les cadavres des marrons échoués sur une plage après avoir tenté de prendre le large font écho à ces hommes ou ces femmes mortes en voulant rejoindre par la mer l’Italie ou la Grèce, le cinéaste voit aussi dans ses héros le refus de se soumettre à l’oppression, sentiment « éminemment actuel ».

 

Il veut introduire le terme de « marronnage » dans le débat public. « On peut marronner d’une oppression liée à son genre, à son identité, à ses origines familiales ou sociales, à sa différence quelle qu’elle soit, estime le réalisateur. Il s’agit de dire non. »

Par Valentin ETANCELIN

lundi 16 septembre 2024

Israël bombarde les camps de réfugiés à Gaza

 

Un nouveau massacre dans l’enclave palestinienne

À Gaza, une frappe israélienne sur une zone humanitaire fait une quarantaine de morts et 60 blessés

Israël assure avoir visé des cadres du Hamas, alors que ce dernier nie avoir eu des combattants sur place.

. La défense civile de Gaza a annoncé que 40 personnes avaient été tuées et 60 blessées dans la zone humanitaire d’Al-MAWASI à Khan YOUNES dans la nuit de lundi à ce mardi 10 septembre, dans une attaque qu’Israël présente comme dirigée contre un « centre de commandement » du Hamas.

Les frappes ont formé de grands cratères dans la zone humanitaire, a précisé la défense civile, organisation chargée des services d’urgence dans la bande de Gaza. « Des familles entières ont disparu dans le massacre de Al-Mawasi à Khan Younès, sous le sable, dans des trous profonds », a déclaré un autre porte-parole de la défense civile.« Plus de 20 à 40 tentes ont été complètement endommagées », a-t-il ajouté, déplorant une pénurie d’outils et d’équipements qui entrave les opérations de sauvetage.

Israël assure avoir visé des cadres du Hamas

L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé cette zone après y avoir identifié la présence de cadres du Hamas, auquel elle livre une guerre sans merci depuis l’attaque sans précédent que l’organisation islamiste a lancée sur son territoire le 7 octobre.

Israël accuse régulièrement le Hamas d’utiliser des civils comme boucliers humains, ce que le groupe dément.

Al-Mawasi, dans la ville de Khan Younès, avait été désignée comme zone de sécurité par l’armée israélienne au début de la guerre, et des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés y ont trouvé refuge.

L’armée a cependant continué à mener périodiquement des opérations dans la zone, y compris une frappe en juillet qui, selon les autorités sanitaires, a tué plus de 90 personnes, dont le chef militaire du Hamas, Mohammed DEIF, selon Israël.