Une fois encore je viens d’être
informé que mercredi dernier il n’y avait pas de médecins disponibles lorsque l’on
appelait la Maison Pluridisciplinaire de Santé de Descartes. Les parents d’un
bébé malade ont dû se résoudre à aller consulter dans une ville voisine.
Que les médecins aient droit à
un jour de repos cela me parait normal, mais que les 3 praticiens soient aux
abonnés absents en même temps cela n’est pas acceptable. A l’époque des « médecins
dinosaures » comme certains se plaisent à le souligner il n’y avait pas
cette carence.
Devant cette situation je
pense qu’il devient nécessaire à nouveau d’en appeler aux élus afin qu’ils
réagissent, répondre comme je l’ai entendu lors du dernier Conseil Municipal de
Descartes : « mais il y a un hôpital à Loches et un autre à Châtellerault ».
Pas un mot dans l’assemblée
municipale pour contester cette réponse.
C’est assez lamentable.
C’est assez lamentable.
Et puisque de nombreuses
personnes – qui n’ont pas eu le plaisir
de lire dans « La Nouvelle République » du mardi 16 janvier 2018 la
réponse du Dr Munschy à l’article paru la veille et qui de ce fait ne
comprennent pas mon dernier papier sur ce sujet – me sollicitent pour que
soient publiés et la réponse et ma réaction je publie donc ci-après l’ensemble
des documents.
Chacun y trouvera manière à
réflexion et à appréciation en attendant un débat public sur cette question de
permanence des soins.
Gardes médicales :
Les réponses du Dr Serge Munschy sont médiocres
Le texte ci-dessous a été :
- publié le 16 janvier 2018 sur ce Blog,
- adressé le 16 janvier 2018 à "La Nouvelle République" qui, à ce jour, ne l'a pas publié. Mais je peux le comprendre : la Presse n'a pas à être une tribune permanente de débats entre citoyens.
*****
Répondant à l’article paru
hier (*) 15 janvier 2018 dans la Nouvelle
République mon confrère le Dr Munschy, sans doute en mal d’arguments
convaincants, s’est cru autorisé à accoler le nom de Staline à mes critiques
Je
trouve le procédé peu correct et pour tout dire insultant.
C’est là un procédé
typiquement … stalinien.
Je ne vois ce que cette
allusion perfide et sans fondement vient faire dans un débat que je souhaite
ouvert, honnête et courtois.
Mais … passons ce qui
m’intéresse c’est la question de fond :
Oui ou non y a-t-il un service
de gardes médicales ?
Hélas la réponse est non et le
Dr Munschy le confirme bien : Pour les gardes il faut aller à Loches ou à
Châtellerault déclare-t-il.
C’est bien ce que je reproche
au système mis en place.
Ce que je critique ce n’est pas seulement ce que je déplore à Descartes mais bien ce qui existe dans la totalité de la France.
J’ajoute que j’en avais fait part à la Ministre de la Santé et au Député lors du précédent quinquennat.
Ce que je critique ce n’est pas seulement ce que je déplore à Descartes mais bien ce qui existe dans la totalité de la France.
J’ajoute que j’en avais fait part à la Ministre de la Santé et au Député lors du précédent quinquennat.
Je ne comprends pas non plus
l’amalgame fait avec le service infirmier qui lui fonctionne normalement. Sans
doute est-ce pour noyer le poisson comme l’on dit dans nos campagnes ?
Sur le nombre de médecins je
fais référence à la réalité actuelle.
Je constate que le nombre
d’habitants (la démographie) est en baisse dans notre secteur, le nombre de
médecins lui est resté stable.
La vérité est que la jeune
génération ne veut pas travailler comme les anciens (aimablement qualifiés de
dinosaures) et assurer les gardes.
C’est bien là où le bât me
blesse.
Alors pourquoi ne pas assurer
les gardes localement et vouloir se réfugier derrière la décision de l’A.R.S.
(Agence Régionale de Santé) ?
Non il est plus simple de dégager sur les urgences hospitalières et ensuite s’étonner de l’encombrement de celles-ci.
Non il est plus simple de dégager sur les urgences hospitalières et ensuite s’étonner de l’encombrement de celles-ci.
Alors oui l’ARS a imposé cette
suppression des secteurs locaux au profit de secteurs plus étendus et c’est
bien ce que je critique.
Mais je n’ai pas entendu les médecins protester contre cette mesure que je trouve inacceptable.
Mais je n’ai pas entendu les médecins protester contre cette mesure que je trouve inacceptable.
Toutefois j’observe un point
d’accord : celui de faire le constat que l’immobilier (les Maisons
Disciplinaires de Santé) ne résoudra pas le problème de la désertification.
A ce propos je tiens à préciser que je n’ai pas dit que les médecins locataires de la MSP ne payaient pas de loyers.
A ce propos je tiens à préciser que je n’ai pas dit que les médecins locataires de la MSP ne payaient pas de loyers.
J’ai dit, persiste et signe,
qu’ils n’avaient pas eu à investir dans l’immobilier pour s’installer.
Ce n’est peut-être pas un cadeau mais je trouve que cela est un bien réel avantage.
Ce n’est peut-être pas un cadeau mais je trouve que cela est un bien réel avantage.
Qu’ils paient un loyer c’est
pour le moins la moindre des choses.
Comme le dit si élégamment le Dr
Munschy : « les chiens aboient
la caravane passe et elle continuera à passer ».
Ne vous en déplaise
Cher Confrère ce n’est pas ainsi que l’on attirera sur Descartes de nouveaux
médecins si la chute vertigineuse d’habitants se poursuit.
Il y a une autre politique à mettre en place :
Il y a une autre politique à mettre en place :
Je suis prêt à un débat public
avec les médecins et nos concitoyens. Et vous ?
(*) Reprenant pour
l’essentiel l’article publié sur mon Blog le 02 janvier 2018
Vos articles concernant la désertification médicale reçoivent de ma part tout mon soutien. Comme vous je considère que les médecins devraient assurer ce que vous appelez les soins permanents. Il est scandaleux que cela ne soit pas ainsi.
RépondreSupprimerJe vous encourage à organiser une réunion publique.
Didier ROBIN
Oui vous avez raison il faut organiser une réunion publique, je l’ai dit et écrit mais cela doit être organisé par la commune.
SupprimerLes élus municipaux représentent les citoyens et ils doivent s’emparer eux-mêmes de cette proposition.
Je ne sais pas s’ils en auront le courage. A voir comment se déroulent les réunions publiques du Conseil Municipal : silence dans les rangs aussi bien de la majorité que de l’opposition … j’en doute !
Serge Petit