Sur cette question des déserts médicaux les candidats à la primaire de la gauche se sont exprimés.
Un article du Monde particulièrement intéressant vient d'être publié.
Je pense que cela mérite d'être largement diffusé.
Serge Petit
Déserts médicaux : les
propositions polémiques de Valls et Hamon
Les deux candidats se sont attaqués
frontalement à un totem de la médecine libérale : la liberté d’installation.
LE MONDE |
19.01.2017 | Par François Béguin
Limitation de la liberté
d’installation des médecins libéraux, fin des dépassements d’honoraire,
création de « dispensaires »…
En matière de santé, et notamment de lutte contre
les déserts médicaux, plusieurs candidats à la primaire de la gauche n’ont pas
hésité à faire des propositions en rupture avec la politique menée depuis 2012,
quitte pour cela à braquer les professionnels de santé libéraux.
Benoît HAMON
et l’ancien premier ministre Manuel VALLS se sont ainsi attaqués frontalement à
un totem de la médecine libérale : la liberté d’installation.
Un point sur
lequel la ministre de la santé Marisol TOURAINE n’a pourtant cessé d’apporter
des gages depuis bientôt cinq ans aux praticiens libéraux :
« Le
gouvernement n’a jamais eu et n’a pas la moindre intention de remettre en cause
ce principe important pour la médecine française », promettait-elle en novembre 2012.
Pour lutter contre les déserts médicaux, où vivent près de 2,5 millions de
Français, la ministre a misé ces cinq dernières années sur le développement des
maisons de santé pluridisciplinaires et l’octroi de primes et de bourses aux
jeunes médecins volontaires.
La question de la liberté d’installation des médecins
Partisan de
cette politique lorsqu’il était à Matignon, Manuel VALLS a durci son discours
depuis qu’il est candidat. « Au vu des difficultés actuelles, nous n’avons
plus d’autres choix que de limiter cette liberté d’installation », a-t-il
annoncé sans plus de précisions dans Le Parisien le 9 janvier, en se
prononçant également pour la suppression du numerus clausus dans les facultés
de médecine. Pour inciter les médecins à s’installer dans les déserts médicaux.
Benoît HAMON
propose, lui, de ne plus conventionner les praticiens qui voudraient
s’installer dans des zones déjà sur dotées, ce qui priverait leurs patients des
remboursements de l’assurance-maladie. « C’est déjà le cas pour les
kinés, c’est applicable pour les médecins », a-t-il rappelé jeudi 19
janvier.
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