Le 29 mai, 21 000 tonnes de carburant d’une
centrale thermique se sont déversées dans
et sur les terrains proches de la rivière AMBARNAÏA.
Trois
personnes ont été arrêtées mercredi 10 juin pour leur rôle dans la
pollution sans précédent de cours d’eau de l’Arctique russe, dont le nettoyage
prendra « des
années », à la suite d’une fuite de carburant contenu dans le
réservoir d’une centrale thermique comme indiqué dans un précédent article de
ce Blog en date du 06 juin dernier.
Victor
BRONNIKOV, directeur général de TRANSNEFT SIBERIE, chargé d’une partie des
opérations de dépollution, a déclaré que, si la situation semblait « stabilisée », le
pompage des polluants allait encore durer « au
moins huit à dix jours ».
Mais le « nettoyage complet va prendre des années »,
a-t-il prévenu, car des produits spéciaux vont être dispersés pour décomposer
ou absorber le diesel n’ayant pu être pompé et qui s’est répandu dans cette
zone marécageuse au printemps.
Un réservoir
qui n’aurait plus dû être utilisé
Le comité d’enquête russe. a annoncé que le responsable
de l’entreprise Pavel SMIRNOV, qui avait en charge le réservoir de diesel qui a
cédé le 29 mai 2020, l’ingénieur principal et son adjoint ont été arrêtés,
Ces trois responsables de cette filiale du grand groupe minier russe Norilsk
Nickel encourent jusqu’à cinq ans de prison.
Ils sont accusés d’avoir continué à exploiter la
citerne sans effectuer les réparations dont la nécessité avait été établie
en 2018.
Les
organisations de défense de l’environnement et les autorités considère cet
accident comme le pire dû aux hydrocarbures dans l’Arctique russe.
Source
« Le Monde »
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