mercredi 1 février 2023

RUSSIE/UKRAINE : à propos de Stalingrad

 

De temps à autres il convient de faire des mises au point voire même aller à contrecourant de ce que les médias nous retransmettent. C’est le cas en ce qui concerne la guerre en Ukraine.

Que cela plaise, ou pas, à l’évidence « l’opération militaire spéciale » en Ukraine est bien une guerre avec son cortège de morts, de blessés et de destructions. Il s’agit bien d’une invasion.

Pour autant doit-on passer sous silence le fait que depuis 2014 (et même avant) des bombardements sur le Donbass avaient lieu. Des éléments nazis sont présents (et soutenus) dans l’entourage du Président ukrainien. Les manifestations à Kiev en hommage au nazi Bandera en sont l’évidente démonstration. Les Gouvernements polonais et israélien ont d’ailleurs protestés et condamnés ces manifestations. Le taire procède de la désinformation et du parti pris.

Pour autant ne pas reconnaitre que les éléments armés du Groupe Wagner comporte en son sein également son lot de nazis relève d’une autre forme de désinformation. En tirer alors la conclusion que tout ce qui est russe devient condamnable est dans une logique de choix politique partisan.

C’est pourquoi fidèle à mes valeurs de Solidarité et d’Amitié entre Tous les Peuples : je ne peux accepter que soient oubliés les millions de morts et de blessés de soldats et de civils soviétiques tombés dans la lutte contre le nazisme.

Le Camp d’Auschwitz a été libéré le 27 janvier 1945 par les soviétiques, ne pas sans souvenir c’est réécrire l’Histoire. Ne pas inviter les autorités Russes à la journée commémorative de la libération des Camps d’extermination n’est donc pas acceptable.

Désinformer l’opinion publique en faisant sans cesse des allusions au fait que Staline et Hitler avaient signé le 23 août 1939 le Pacte germano-soviétique de non-agression et oublier de rappeler que le Général français Weygand s’était opposé en 1935 à une alliance militaire avec l’URSS. C’est là aussi une réécriture de l’Histoire.

En effet il est indispensable de rappeler qu’un Traité franco-soviétique d'assistance mutuelle a été signé le 2 mai 1935, ratifié par les députés français le 27 février 1936 et par les sénateurs le 12 mars 1936. Un traité qui ne se limite pas à défendre la paix ou un engagement de non-agression mais qui est un réel engagement positif de défense et de soutien mutuel si l’un des deux signataires est agressé. Traité jamais appliqué du fait de l’hostilité de l’État-major français Weygand en tête.

Voilà quelques vérités à ne pas oublier.

Célébrer les 80 ans de la Bataille de Stalingrad nous parait légitime et ne peut en aucun cas être considéré comme un quelconque soutien au régime politique de la Russie.

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