J’ai l’habitude d’écouter régulièrement le matin sur Europ
1 la chronique animée par Daniel COHNBENDIT.
Hier matin (01/03/2017) le sujet abordé concernait les
déchets nucléaires.
Sujet hautement intéressant compte tenu des risques
encourus avec les Centrales Nucléaires.
Des candidats proposent à juste titre la fermeture
programmée des Centrales.
Bien que je ne sois pas un écologiste « pur et
dur » je reste toujours inquiet face au nucléaire (qu’il soit civil et
encore plus quand il est militaire).
A l’évidence l’arrêt des Centrales (programmé dans le
temps) pose la question de la gestion des déchets suite à leur démantèlement.
Cette question reste en suspens car il faut le dire
clairement personne n’a la solution.
Comme tout le monde je reste perplexe et sans solution
alternative.
Jusque-là rien de bien nouveau mais me voici interpellé par
la suite des propos de Daniel COHNBENDIT.
Poursuivant sa chronique il exprime ses craintes et signale
qu’un Tribunal français vient de donner raison à des associations et à des
communes qui refusent le dépôt-enfouissement sur leur territoire. Comme
toujours dans ces cas-là on refile le problème au voisin : ce n’est pas
bien chez nous mais c’est bien pour le voisin.
C’est alors qu’il sous-entend une possibilité qui me stupéfie :
c’est la possibilité d’aller faire le dépôt en Sibérie ou dans le désert de
Gobi.
Et Daniel COHNBENDIT d’en préciser les raisons :
« Là-bas il n’y aura pas de problèmes d’enfouissement, car il n’y aura pas
de contestation de la part d’Association de défense de la nature. Dans ces Pays
il n’y en a pas ».
Ainsi donc Daniel COHNBENDIT affirme sans preuve qu’il n’y a
pas d’association de défense de la nature.
Eh bien il a tort. Je lui indique qu’il existe des Associations Écologistes et qu’elles sont actives en Russie (pour la Chine je ne sais pas,
mais je crois qu’il en existe).
Voici quelques années en Sibérie justement, à
Irkoutsk pour être précis, les Associations environnementales se sont
mobilisées et ont mobilisé les habitants pour s’opposer à l’installation d’une
entreprise de fabrication de cellulose dont les rejets risquaient de polluer le
Lac Baïkal.
N’en déplaise à Daniel COHNBENDIT ce sont les Associations et
les habitants qui ont imposé leur point de vue.
Comme quoi la russophobie quotidienne tente de s’imposer
dans des questions qui n’ont rien à voir avec les sujets traités.
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