Le conflit du Haut-Karabakh

Le conflit s'est apaisé, nous ne pouvons que nous en féliciter

Mais pour autant la menace reste sensible. 

La pression internationale sur la Turquie ne doit pas se relâcher.

Tout récemment un député d'opposition (Salaheddin DERMITAS) au Parlement turc estime que : "L’Azerbaïdjan doit renoncer au Karabakh".

Le président du parti HDP, DERMITAS est toujours l’objet des critiques des dirigeants de l’AKP au pouvoir à Ankara et de leurs partisans du fait de son soutien au PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) qui luttent contre l'État Islamique en Irak, et sont bombardés par l'aviation turque..

DERMITAS a provoqué un véritable rejet de la part des milieux gouvernementaux en prenant partie pour les Arméniens dans le conflit du Haut Karabakh.

Lors d’une réunion du parti HDP, DERMITAS s’est exprimé sur les récents combats au Karabakh, et il a soutenu le point de vue arménien : "l’Azerbaïdjan doit quitter le Karabakh. Le Haut-Karabakh est une région indépendante.".

DERMITAS a également accusé la Turquie insistant sur le fait que celle-ci excitait l’Azerbaïdjan. 
Le parti HDP a estimé que l'Azerbaïdjan et l'Arménie doivent régler ce conflit par des voies pacifiques. 
 « Une guerre sanglante pourrait éclater au Caucase », a conclu DERMITAS.

Source « Nor Marmara » d’Istanbul (Turquie)

C'est dans le cadre du Groupe de Minsk créé en 1992 par OSCE (co-présidé par la France, la Russie et les États Unis) et conformément aux quatre résolutions de l'ONU en 1993 que ce conflit doit trouver sa solution et assurer le retour à la Paix dans cette région du Caucase