Dans son discours sur la scène des Molières lundi soir, faisant références aux attaques du Hamas contre l’État hébreu le 7 octobre dernier, l’humoriste et chroniqueuse de France-Inter Sophia ARAM regrette :
« que dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1 200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant »,
Elle déclare à juste titre « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »
Au vu des critiques, voire des insultes, qui sont proférées à son égard, il est évident qu’aujourd’hui il est devenu impossible de faire entendre une voix dissonante … et pourtant condamner l’action du gouvernement Netanyahu n’est pas soutenir ou approuver le Hamas.
Ce gouvernement est soutenu en Israël par les plus ultra de la droite fasciste-intégriste. De même le Hamas (d’ailleurs favorisé à ses débuts par Netanyahu pour affaiblir et faire opposition à l’Autorité Palestinienne ; mais qui s’en souvient ?) est un repère de dangereux apprentis dictateurs. Les populations de Gaza le savent pour en être les victimes.
Ne soyons ni naïfs, ni dupes : Le Hamas tout comme Netanyahu ont intérêt à ce que le conflit perdure aussi longtemps que possible afin de sauvegarder leurs propres survie politique.
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