« Nous ne voulons pas être une race mixte qui se mélangerait avec des non Européens. Les pays où des peuples européens et extra-européens cohabitent ne sont plus des nations. Ces pays ne sont rien d’autre que des conglomérats de peuples », a-t-il lancé avant de critiquer le plan européen du gaz, en ironisant sur les chambres à gaz du régime nazi.
Les propos du dirigeant hongrois ont provoqué des réactions en cascade. Le même jour, Zsuzsa HEGEDUS - conseillère de longue date du Premier ministre - a remis sa démission, dénonçant « un pur texte nazi digne de Goebbels. »
Le 26 juillet, le Comité international d’Auschwitz s’est dit « horrifié » de ce discours qu’il a qualifié de « stupide et dangereux » et qui rappelle aux rescapés de l’Holocauste « les périodes sombres de leur propre exclusion et persécution. »
Deux jours plus tard, la diplomatie américaine a condamné ces propos « inexcusables »
Ces propos sont bien évidemment très dangereux et peuvent être définis comme racistes.
Racistes car ils reposent sur trois postulats :
- le premier suppose que les races existent ;
- le second qu’il existerait une race européenne, et
- le troisième suivant lequel le croisement entre les races serait néfaste.
Ces trois idées sont au cœur même de la tradition raciste - et antisémite - qui s’est développée en Hongrie et en Europe en général.
A l'évidence le nazisme n'est pas mort.
Le nom de Forban lui irait mieux …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les propos injurieux, racistes, sexistes, pornographiques, antisémites, islamophobes, ne seront pas publiés.
Pour signer les commentaires de vos noms/prénoms, cliquez sur le menu déroulant, et sélectionner "Nom/URL". Remplir ensuite uniquement la partie "NOM".