La dirigeante birmane (qui a été longtemps victime de
la Junte militaire birmane) considère que les 2 journalistes de Reuters qui ont été condamnés à 7
ans de prison par la Justice birmane a déclaré : « cette condamnation n’est pas liée à la liberté d’expression mais
parce qu’ils ont enfreint la Loi en enquêtant. »
Curieuse et honteuse
conception de la profession de journalistes.
Par ailleurs elle proteste
contre les accusations formulées par l’ONU
accusant l’armée birmane de « génocide »
de la minorité musulmane des Rohingya.
Et pourtant … en 2017,
sous la menace de l’armée et de milices bouddhistes, plus de 700 000
Rohingya ont fui le pays. Ils ont trouvé refuge dans d’immenses campements de
fortune au Bangladesh.
Un
accord de rapatriement a été signé fin 2017entre le Bangladesh et la Birmanie,
mais le processus est au point mort.
Les réfugiés rohingya refusent, quant à
eux, de revenir tant que leur sécurité et leurs droits ne seront pas garantis.
Le
rapport complet des enquêteurs de l’ONU est attendu pour le 18 septembre.
Après des mois de blocage par le gouvernement birman,
des fonctionnaires de l’ONU ont enfin pu commencer leur mission en Birmanie afin
d’évaluer les conditions d’un éventuel retour des centaines de milliers de
Rohingya qui ont fui le pays.
Des enquêteurs de l’ONU avaient demandé en août que
des poursuites soient engagées contre le chef de l’armée et cinq hauts gradés.
Il en résulte une grande tension entre la Birmanie et l’ONU.
La Cour Pénale Internationale s’est déclarée
compétente pour enquêter sur certains des crimes perpétrés.
Madame AUNG SAN SUU KYI est directement visée par le
rapport des experts de l’ONU, qui déplore qu’elle n’ait pas utilisé son « autorité
morale de Prix Nobel » pour tenter de faire cesser les atrocités.
La participation de Madame AUNG SAN SUU KYI au pouvoir
birman lui a fait perdre ce que nous admirions en Elle sa volonté de Justice face
à la Junte militaire birmane. Ce qui lui a valu le Prix Nobel de la Paix.
Oui Madame AUNG SAN SUU KYI a bien
la mémoire courte.
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