Lors de l'Émission Politique le premier ministre a dû se justifier sur la réforme de l'ISF qui confirme les accusations de l'opposition.
Un cadeau fiscal de 3,2 milliards
La
question ne semble pas gêner le chef du Gouvernement, par contre elle inquiète
une partie de la majorité qui s’interroge sur le bienfondé de cette mesure.
Commençant à faire une petite
marche arrière le porte-parole du Gouvernement n’exclut pas que la fiscalité
sur les yachts, les jets privés et autres signes extérieurs de richesse (comme
la possession de lingots d’or, …) puisse être revue à la hausse pendant les
débats au Parlement.
En effet craignant d’être accusés de
faire des cadeaux aux riches une partie des députés LREM recherche une solution pour
échapper à cette accusation parfaitement justifiée.
Le prétexte avancé par le Gouvernement est : que l’objectif
recherché vise à inciter les contribuables les plus aisés à réorienter leur
épargne vers l’investissement en France.
Mais les économistes le savent et le disent :
"cela ne s’est pratiquement jamais réalisé".
Il apparaît donc que : ce qu’il est
convenu d’appeler pudiquement « un recentrage de l’ISF » sur le seul
patrimoine immobilier (exemptant les placements boursiers et les valeurs mobilières)
permet une fois encore une échappatoire aux classes sociales les plus aisée.
Le ministre de l’Économie, Bruno
LE MAIRE, pense ainsi récolter 850 millions d’€uros de recettes, mais c’est 3,2
milliards de moins que ce que rapportait l’ISF ancienne formule.
Par ailleurs il est malgré tout amusant de
rappeler que le même Bruno LE MAIRE qui, lors de la campagne des primaires de
la droite, proposait « une baisse généralisée de la CSG par soucis de
justice… retraités compris » soutient aujourd’hui exactement le contraire.
Comment
peut-on faire confiance à ce genre de personnage ?
Mais
il est vrai que depuis il est … devenu Ministre.
Vous êtes plein de bon sens Monsieur Petit!
RépondreSupprimerE la nave va...à droite toute! J'ai le mal de mer. Merci pour cet article, Serge Petit
RépondreSupprimer