vendredi 7 juin 2024

Les dessous de la guerre entre Israël et le Hamas.

 

La tuerie organisée le 7 octobre 2023 par le Hamas  (mouvement qu’on doit qualifier de terroriste) n’est pas apparue de manière spontanée.

Il me semble intéressant de rappeler que dans ce conflit meurtrier le 1er ministre d’Israël, n’est pas aussi « innocent » qu’il le prétend.

Souvenons-nous de ce que ce que déclare le chef de la diplomatie européenne, Josep BORRELL : « il accuse Netanyahou d’avoir « créé » et « financé » le Hamas »

Le Hamas a été créé en décembre 1987, peu après le début de la première Intifada  fondé pour faire échec au Jihad islamique palestinien et rivaliser avec l’Organisation de libération de la Palestine (O.L.P), mouvement principalement laïc mené alors par  Yasser ARAFAT.

« Il y a deux leçons à tirer de l’échec des accords d’Oslo de 1993 », qui posaient les bases d’un État palestinien, expliquait-il. « La première est qu’il faut poser d’emblée l’impératif des deux États comme solution au conflit. La seconde est de ne pas compter uniquement sur les Israéliens et les Palestiniens pour s’entendre. Les conditions de la paix doivent être appliquées et garanties par l’ensemble de la communauté internationale », plaide le chef de la diplomatie européenne.

Précisant sa pensée lors d’un déplacement en Espagne Josep BORRELL déclare :

« Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah. Mais si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles »

« Nous pensons qu’une solution à deux États [israélien et palestinien] doit être imposée de l’extérieur pour ramener la paix. Même si, et j’insiste, Israël réaffirme son refus [de cette solution] et, pour l’empêcher, est allé jusqu’à créer lui-même le Hamas ».

Pour autant il ne s’agit nullement d’excuser le Hamas mais de comprendre cet enchaînement de violences contre les populations civiles qu’elles soient israélienne ou palestinienne. Violences meurtrières qui entretiennent de part et d’autre la haine pour de jeunes générations qui ne voient pas d’issues à ce conflit.

Oui la solution reste bien évidemment la reconnaissance de 2 États reconnus comme tels au plan international avec la garantie des frontières et la sécurité pour chacun.

En Europe des pays ont déjà décidés de reconnaitre un État Palestinien (l’Espagne, la Norvège, l’Irlande, la Slovénie) il est urgent que la voix de la France se fasse entendre et reconnaisse à son tour l’existence de cet État.

La politique de colonisation menée par Israël ne facilitera pas la création de cet État. 

Cette politique doit cesser.

 

80 ans après, des nazis de retour en Limousin !

 

Suite à la parution de l'article de Médiapart, en date du 22 mai, révélant la présence de nazis parmi les soldats ukrainiens entraînés au camp militaire de La Courtine en Creuse,vous trouverez ci-dessous:

         le communiqué du Mouvement de la paix de Corrèze en date du 1er juin

 

Le 22 mai, le journal Médiapart révélait la présence de soldats ukrainiens à l'entraînement au camp de La Courtine en Creuse ; cet état de fait est relativement connu grâce aux photographies déjà parues en 2023, sur lesquelles malgré le secret autour de la localisation du camp d’entraînement, on reconnaissait aisément le site courtinois.

Médiapart met l'accent sur la présence parmi les soldats de la 3e brigade, de néonazis revendiqués, issus de la brigade Azov, dont les méfaits ultranationalistes et l'adoration pour l'idéologie nationale-socialiste est largement documentée.

La révélation de la présence de ces néonazis en Limousin sur un site de l'armée française ne peut laisser indifférent les habitants de nos départements limousins. Ce qui est révélé par le journaliste Sébastien Bourdon ne pouvait être ignoré des militaires français en charge de la formation des ukrainiens, notamment par la visibilité des tatouages de ces soldats. La représentation de deux runes S, emblème de la « Waffen SS » (SS ce sont les initiales d'escadron de sécurité en allemand), sont facilement observables en tant que tatouage sur la tempe d'un des soldats.

Le choix de former de tels soldats en France nous laisse pantois et en colère car l'Armée française ne pouvait ignorer l'origine d'une partie des soldats de la 3e brigade ukrainienne. D'autre part, la présence de soldats avec des emblèmes nazis sur le corps, que ceux-ci pavanaient sur les réseaux sociaux devant des drapeaux et oriflammes ostensiblement nazis, aurait dû justifier leur exclusion immédiate de cet entraînement et leur retour en Ukraine une fois leurs « convictions » découvertes.

Le journaliste a documenté à partir des profils de certains de ces soldats ukrainiens et leurs réseaux sociaux la certitude de leur adoration du 3e Reich et d'Adolf Hitler, photographies à l'appui. Le fait que le Ministère des Armées ait accepté la venue de soldats au profil nazi revendiqué, sans vérification ou alors avec une certaine tolérance pour leur profil extrémiste, interroge.

Soit le Ministère des Armées fait preuve d'amateurisme sinon c'est de la complaisance pour leurs idées nauséabondes.