C’est
avec intérêt que je viens de prendre connaissance du communiqué de la SEPANT concernant
les travaux réalisés par la nouvelle municipalité sur l’île de Descartes.
Les
critiques formulées par cette association de protection de la nature sont à la
fois justes et faux. En tout cas inappropriés.
Je m’explique.
J’avais
eu connaissance des travaux réalisés sur l’île, bien expliqués sur la page
Facebook de la Commune. C’est un conseiller municipal de la majorité qui m’avait
montré cette page avec les explications des travaux lors de l’inauguration
samedi 11 juillet dernier d’une exposition à l’église Notre-Dame de La Haye.
Aujourd’hui
dans son communiqué la SEPANT prend le contre-pied des décisions prises par la
commune. C’est son droit.
Que
doit-on en penser ?
Il est
vrai qu’actuellement après les travaux l’île est parfaitement déserte,
présentant un aspect peu engageant. Cet aspect peut apparaître comme choquant.
Mais y avait-t-il une autre façon de procéder ?
Personnellement
je ne le crois pas. Les travaux étaient nécessaires du fait de l’importance
prise par les arbres sur cette île. La Municipalité a choisi l’opportunité des
travaux de dégagement des piles mis en place par, si j’ai bien compris, le service de la navigation de la DDE pour
réaliser les travaux relevant de la responsabilité communale. Cette décision
permettait d’éviter à la commune de devoir payer un déplacement fort onéreux d’une
barge avec grue pour l’exécution desdits travaux.
Sans
doute eût-il été utile que les responsables communaux prennent langue avec
cette association de défense de la nature qu’est la SEPANT.
Pour
autant doit-on condamner l’initiative prise par la nouvelle municipalité ?
Je ne le crois pas.
J’ajoute
pour être complet que la protection contre l’érosion de l’île n’était pas
assurée par la présence d’arbres de taille importante. Contrairement aux idées
reçues ce ne sont pas les grands arbres mais plutôt les buissons ou la
végétation basse qui permettent d’assurer un bon rempart contre l’érosion des
terres.
Par
ailleurs la SEPANT évoque la présence à cette époque de nidification d’oiseaux
qui du fait des travaux ont probablement été perturbés. C’est vrai, mais il est
évident que ce type de travaux ne peut se faire plus tard dans la saison, la
période des eaux basses en été étant favorable. Ce n’est ni à l’automne ni en
hiver que ce type de travaux peut être réalisé.
D’autre
part la SEPANT évoque l’existence de nidification d’oies sauvage sur cette île.
Personnellement je n’ai jamais observé la présence de ces volatiles. Par contre
il y a quelques années des cygnes sauvages y avaient élu domicile.
Je
pense que c’est faire un mauvais procès à la municipalité de Descartes.