Sans
aucun doute possible les États-Unis d’Amérique du Nord sont derrière le coup
d’État qui vient de se produire au Venezuela.
Le
Président auto-proclamé, l’opposant Juan GUAIDO, a été soutenu dès le premier
jour par le Président des U S A Donald TRUMP, c’est la preuve que la main des U S A (la
C I A en l’occurrence) est à la manœuvre.
Une
fois encore les U S A s’ingèrent dans les affaires internes d’un pays
sud-américain.
Les exemples sont nombreux
citons les plus criants :
Ils
avaient tenté de le faire à Cuba
(débarquement avorté dans la Baie des Cochons).
En
Bolivie ils ont envoyé leurs troupes
pour maintenir un président discrédité que finalement des élections ont fini
par renvoyer.
.
Ils
sont intervenus au Chili contre le
Président Salvatore ALLENDE pour installer le sinistre PINOCHET.
Il
en fut de même en Argentine avec la
mise en place d’une dictature militaire.
Ils
ont manœuvré au Brésil permettant
lors une élection (tout aussi discutable
que celle de Maduro) pour mettre en place Jaïr BOLSONARO un ancien
militaire admirateur (et pour une part actif) de la dictature militaire des
Colonels.
Aujourd’hui
« Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont exigé samedi
la convocation d'élections sous huit jours au Venezuela,
faute de quoi ces capitales reconnaîtront le chef du Parlement et président
autoproclamé Juan GUAIDO comme chef de l'Etat. »
La
France ne devrait pas s’ingérer dans les affaires internes du Venezuela.
La
France doit avoir une politique extérieure indépendante et ne pas être une fois
encore à la remorque des U S A.
Lancer
un ultimatum à un pays souverain relève de fait de l’ingérence.
Le
président vénézuélien Nicolas MADURO a raison de rejeter cet ultimatum lancé
par les pays européens lui donnant huit jours pour convoquer des élections.
De
son côté Juan GUAIDO cherche à diviser l’armée qui soutient MADURO le Président
élu (même si nous pouvons émettre des doutes sur les conditions de son
élection).
Pour
ROCIO SAN MIGUEL, experte en questions militaires, Juan GUAIDO a certainement
offert aux attachés militaires du Venezuela à l'étranger, en échange de leur
ralliement, "l'opportunité de se maintenir à leur poste et de commencer à
collaborer avec la transition" vers de nouvelles élections.
Mais Caracas garde des soutiens à
l'étranger, notamment la Russie, qui a exigé "la fin d'une ingérence
cynique et non-dissimulée dans les affaires d'un État souverain".
Il en est de même en ce qui concerne la
Chine, la Turquie, le Nicaragua et Cuba notamment.